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dimanche 29 novembre 2009

Nicolas Sarkozy attaque le Parti socialiste et les écologistes

POLITIQUE - Le président de la République a lancé samedi la campagne de l’UMP aux régionales...
Nicolas Sarkozy part en campagne. Le président de la République s'en est pris samedi devant le Conseil national de l'UMP au Parti socialiste, accusé d'agiter le «chiffon rouge» des sans-papiers pour «faire remonter le Front national» alors que les élections régionales se profilent.

«Lorsque je vois qu'une personne pour qui j'ai du respect, qui est responsable d'une grande formation politique républicaine d'opposition, appelle à la régularisation massive des sans-papiers, est-ce que vous croyez que je n'ai pas compris la manoeuvre?», a lancé Sarkozy en évoquant Martine Aubry, lors de ce discours.

«Il n’y aura pas de régularisation générale des sans-papiers»

«De la même façon que le PS dans les années 1980 a exploité le FN pour gagner les élections, il s'agit, à trois mois des élections régionales, d'agiter le chiffon rouge pour faire remonter l’extrême droite», a-t-il ajouté sous les applaudissements.

«Tant que je serai président de la République, il n'y aura pas de régularisation générale parce que cela a été une catastrophe partout où ça a été fait», a-t-il insisté.

Mais Nicolas Sarkozy n’avait pas que le PS dans le viseur. Malgré leur succès aux Européennes, il a également fustigé les écologistes. «Quand j'entends nos écologistes parfois dirent qu'ils vont faire campagne sur le thème de la décroissance… Est-ce qu'ils savent qu'il y a du chômage, de la misère dans le monde et qu'il y a près d'un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim? Est-ce qu’ils savent que la décroissance ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là?», a-t-il asséné.

Un vrai discours de campagne

Le Président en a aussi profité pour justifier l'instauration de la taxe carbone, qui a fait grincer pas mal de dents dans son propre camp. «Je vous demande d'avoir le courage d'assumer des choix structurants. Lorsque les Français recevront leur chèque en février, ils comprendront.»

Au-delà de l'environnement, le chef de l'Etat a longuement justifié toutes les mesures prises depuis son élection, de la baisse de la TVA dans la restauration au bouclier fiscal, évoquant une «oeuvre gigantesque de modernisation de la France».

«Depuis deux ans et demi, tous les débats sans exception, c'est nous qui les portons. Toutes les initiatives sans exception, c'est nous qui les prenons, a-t-il revendiqué. Vous êtes une famille qui est à un niveau jamais égalé dans toute l'histoire de la droite et du centre!» Cette fois c’est sûr, il pense aussi aux régionales en se rasant.

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