Puisque le gouvernement n’a pas reculé, juste écouté, qu’il va négocier (pardon, dialoguer) et que l’écotaxe n’est pas renvoyée aux calendes grecques mais suspendue, chacun se doit de proposer des solutions. Modestement nous en suggérons quelques-unes. Que les poids lourds ne paient que lorsqu’ils roulent à vide. Que le prix soit acquitté uniquement les jours fériés. Ou les journées de pluie dans les régions ensoleillées et de soleil dans les pluvieuses. Quant aux portiques, leur usage est tout trouvé : seules les voitures de l’administration auront à verser leur obole, ce qui satisfera le goût du pouvoir pour l’impôt sans augmenter la dépense publique. Si rien ne marche, on pourra toujours décréter un nouveau délai, puis un report, ensuite un sursis, enfin un moratoire.