TOUT EST DIT

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mercredi 13 mars 2013

Hollande : "Tous ceux qui veulent m'interpeller peuvent le faire"

En visite dans un quartier populaire de Dijon, le chef de l'État a été interpellé abruptement par trois personnes, qui ont été écartées sans ménagement par le service d'ordre.

François Hollande a estimé mardi que "tous ceux qui veulent (l')interpeller peuvent le faire", au lendemain d'une visite dans un quartier populaire de Dijon, où il a été pris à partie par des habitants.
Tête de cul en balade
"Tous ceux qui veulent m'interpeller peuvent le faire. (...) Je ne crains ni ne redoute rien", a déclaré le président de la République, interrogé par la presse en marge de la visite de l'entreprise Urgo, spécialisée dans la fabrication de pansements, dans l'agglomération dijonnaise au deuxième jour de son déplacement en Côte-d'Or. "Chaque fois qu'on peut avoir un dialogue respectueux, c'est bien. Ce que je veux, c'est une culture du compromis, une culture du dialogue, pas une culture du conflit", a-t-il ajouté.
Lundi, tandis qu'il déambulait dans le quartier des Grésilles, le chef de l'État a été interpellé abruptement par trois personnes, qui lui ont demandé où en étaient "ses promesses" avant d'être écartées sans ménagement par le service d'ordre.

"Il y a des moments de doutes, d'impopularité, et alors ? "

"La conception que j'ai de la présidence de la République, ce n'est pas une conception fermée, frileuse. Un certain nombre de réalités doivent être montrées, et quelquefois elles peuvent frapper. (...) C'est la vie, c'est la responsabilité de celui qui est à la tête de l'État", a aussi affirmé François Hollande.
"Passer deux jours, c'est justement aussi un signe de respect, pas simplement arriver, repartir, faire une annonce et être protégé. Moi, je ne demande aucune protection", a expliqué le président de la République, qui a inauguré à Dijon des déplacements de deux jours qu'il compte effectuer désormais dans les régions françaises toutes les six à huit semaines.
"Il y a des moments de doutes, d'impopularité, et alors ? Moi, je dois montrer où nous allons et ce que nous pouvons réussir, c'est le but de ce déplacement", a aussi déclaré François Hollande, en baisse constante dans les sondages.
"On aurait préféré que ce premier déplacement se passe plus calmement (...) les consignes seront plus explicites à l'avenir pour éviter ces excès de zèle", avait concédé lundi un membre de son entourage. En tout cas, avait ajouté un autre, "malgré ces désagréments, on ne change pas de communication".

De dire l'inverse du précédent pour apparaître comme le grand magnanime proche du peuple. Il n'est pas capable de se positionner de lui même, ce type sera-t-il dépendant de Sarkozy pendant tout son mandat ?! Tristesse... Être obligé de repartir en campagne après seulement 10mois, quel aveux d'échec !

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