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jeudi 14 mars 2013

Facebook révèle aussi les secrets que vous préférez garder pour vous-même


Le Financial Times rapporte qu’une étude très vaste, menée par les chercheurs de l'Université de Cambridge et un centre de recherche financé par Microsoft, portant sur 58.000 comptes d’utilisateurs de Facebook, vient de révéler l’étendue grandissante des informations qui sont collectées par les programmes qui exploitent les données fournies par les ordinateurs de ces utilisateurs. Ces programmes sont capables d’analyser des informations privées concernant les utilisateurs, telles que leur sexualité, leur consommation de drogue, et même des informations concernant leur histoire personnelle, telles que la séparation de leurs parents lorsqu’ils étaient enfants.
Les résultats de ces algorithmes sont absolument remarquables:
✓ Ils sont capables de prédire l’orientation sexuelle des utilisateurs hommes avec une précision de 88%;
✓ Ils peuvent également déterminer quelle était l’origine ethnique des utilisateurs avec une précision de 95%;
✓ Ils donnent également l’appartenance religieuse et le penchant politique avec une précision de 80%;
✓ Enfin, ils sont également capables de décrire le type de personnalité et la stabilité émotionnelle des utilisateurs avec une précision comprise entre 62 et 75%.
Les résultats de cette étude jettent une nouvelle lueur sur l’ampleur des données sensibles collectées par les réseaux sociaux, et les possibilités d’analyse des données personnelles laissées sur la toile, même lorsque les gens font des efforts par ailleurs pour dissimuler ces informations. Ainsi, moins de 5% des utilisateurs qui avaient été reconnus gays par ces algorithmes étaient affiliés à des groupes notoirement gays.
Selon Michal Kosinksi, l'un des chercheurs qui a participé à cette étude, les techniques utilisées peuvent être répliquées très facilement par des sociétés pour obtenir des informations personnelles que les gens ne souhaitent pas communiquer, comme l’orientation sexuelle ou l'appartenance politique. Néanmoins, il estime que ses résultats ne devraient pas décourager les utilisateurs à utiliser Facebook : « Le mal est déjà fait, d’une certaine manière, et beaucoup de vos informations privées sont déjà en ligne de toute façon. Je suggèrerais plutôt d’augmenter le niveau de la protection de la vie privée et que les consommateurs fassent pression en essayant de n’utiliser que les services qui offrent la meilleure protection en matière de vie privée».

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