TOUT EST DIT

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mardi 26 mars 2013

Eric Zemmour : "La violence est partout en politique"

Invité de l’émission C à vous, à l’occasion de la sortie de son livre, Le Bûcher des Vanités 2 (Albin Michel), recueil de ses chroniques matinales de l’année 2012 sur RTL, Eric Zemmour est revenu sur la violence verbale qui ne cesse de monter dans le débat politique.

Samedi 23 mars, le Front de Gauche traitait le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici de "salopard de l’Europe". Le lendemain, le vice-président de l’UMP, Laurent Wauquiez accusait le gouvernement d’avoir "tiré sur des enfants", avant que le député Henri Guaino n’accuse, suite à la mise en examen de Nicolas Sarkozy, le juge Gentil de "déshonorer la justice" et de "salir la France".

"Il ne faut pas s’étonner de cette violence verbale"


Pourquoi une telle violence dans le débat politique? Pourquoi les Politiques franchissent-ils soudain la barrière? Interrogé par Patrick Cohen lors de l’émission C à vous sur France 5, Eric Zemmour est revenu sur ce basculement des hommes politiques dans la violence verbale : "On ne bascule pas, estime le chroniqueur de RTL. La politique, c’est violent. Normalement, la politique, c’est l’expression de la réalité. Or, c’est parce que depuis des années la politique a refusé, par conformisme, par consensualisme, la brutalité et la violence de cette réalité, qu’elle est aujourd’hui complètement dépassée."

"Le seul moyen pour eux d’arrêter la vraie violence"


Convaincu que la violence est partout dans la société, Eric Zemmour analyse ce comportement des politiques comme une tentative de la dernière chance de capter l’attention des citoyens : "La violence est tout. Elle est sociale, culturelle – pour des millions de gens, le mariage homosexuel, c’est une violence à l’image de la société, du monde, du couple, de la famille – et elle est issue de la délinquance (…), assène-t-il. Il n’est donc pas étonnant que l’on assiste aujourd’hui à tant de violence verbale en politique parce que malgré elles, les élites politiques et médiatiques y sont poussées. (…) Je ne dis pas qu’ils ont raison. Je dis simplement qu’il ne faut pas s’étonner que les politiques deviennent de plus en plus violents dans leurs mots. Parce que c’est le seul moyen pour eux – et je pense que cela ne suffira pas - d’arrêter la vraie violence qui monte."

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