TOUT EST DIT

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lundi 19 novembre 2012

Europe : A quand l’heure du choix ?

Actuellement, les partis nationalistes sont de plus en plus importants en Europe, comme en Finlande ou le Parti « Vrai Finlandais » a obtenu 20% aux élections. En Grèce, la dernière élection législative a donné des résultats important pour les partis extrêmes (gauche et droite) d’orientation nationaliste.
 La raison de cette poussée serait la crise, que ces parti mettent sur le dos de l’UE et de l’Euro. On cherche toujours des Boucs-Emissaire.
Cela aurait-il été de même sans l’euro ?
Sans l’euro, peut-être que les prêteurs auraient été plus vigilants étant donné qu’ils ont fait comme si l’euro était le mark allemand. Si les monnaies avaient été flottantes, la Grèce aurait fait défaut plus vite, et l’Espagne l’aurait déjà fait. L’euro a été une sécurité, a permis à des pays qui ne pouvaient pas se le permettre de s’endetter à taux bas et à volonté pour financer leur déficit.
Mais le problème est structurel : le traité de Maastricht est une incohérence ! En effet, comment faire fonctionner des budgets différents et règle du marché du travail différentes dans une monnaie commune ? Cela ne fait que créer des déséquilibres entres les pays européens, et empêche l’intégration de l’Europe.

Si l’on veut faire vivre les « Etats-Unis d’Europe », il faut un pouvoir central, une politique commune, une fiscalité commune, un marché du travail commun. Or depuis la création de la monnaie unique, les Etats, dont la monnaie ne peut plus contrebalancer excédent et déficits commerciaux intra Européen, se livrent à une compétition effrénée pour baisser les salaires et la fiscalité afin d’attirer les entreprises. L’Allemagne et d’autre pays de l’Est l’ont fait et ce, au détriment des travailleur de ces pays, mais aussi au détriment des pays plus sociaux comme le nôtre : le fait de laisser le duo smic élevé/35h français concurrencer le marché du travail allemand sous l’euro a signé l’arrêt de mort de notre industrie !
Imaginez donc qu’en France, quand nous avion encore le francs, chaque région ait eu sont propre smic et sa propre fiscalité : cela aurait été la Bérézina ! La concurrence fiscale aurait été énorme, les salariés auraient été perdants, alors que les entreprises assez importantes pour déménager auraient sauté sur l’occasion offerte.
Si nous étions restés aux monnaies nationales, ce genre de compétition aurait été freiné par le taux de change qui aurait rééquilibré les échanges… même si il reste des tricheurs (les Banques centrales, qui manipulent les valeurs réelles).
J’en viens à me dire que l’Europe doit être soit un état avec un pouvoir fédéral, soit revenir au monnaies nationales et continuer à avoir des relations diplomatique et économique privilégiés entre les Etats souverains de l’UE.
L’Idée selon laquelle une sortie de la zone euro serait catastrophique est erronée : les économies retrouveraient des monnaie qui leur correspondent vraiment. Le changement serait difficile certes, mais comme pour le changement à la monnaie unique, cela posera des problèmes pour la dette ? Tout dépend des pays, et de toute façon, quelle que soit la monnaie, beaucoup de pays sont promis à la faillite. Cela ne créera pas de guerre diplomatique ; à ce que je sache, l’Europe des Nations du traité de Rome fonctionnait très bien avec les monnaies nationales.
Mais là, la question rentre dans l’irrationnel : effectivement, ce n’est plus de savoir si l’euro sera bénéfique ou non pour nos économies, mais est-ce que l’Etat d’Europe existe !
Les gens se sentent-ils européens ? Il faudra faire un choix. Lequel ? Le Referendum.

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