Tous les Mariannautes ne s'accordent pas sur l'idée du viol comme résidu de l'état de nature. Selon Abd Salam L, « Le viol n'a rien à voir avec l'instinct de prédateur... Le viol est un phénomène construit culturellement. » L'internaute avance également que « le plaisir du violeur est intellectuel : un sentiment de toute puissance, il apprécie une domination véritable. » « Et vous ne pensez pas que « l'intellect du violeur » est géré par son cerveau reptilien (ses instincts primaires) ? », interroge Rose ETCHEGARAY, non sans étonnement. Pépin LECOURT entre dans la conversation, apportant un un nouveau point de vue sur la question : « Le viol existe et est présent sous toutes les cultures, il me parait donc difficile de le réduire à une construction culturelle, qui serait ainsi un acquis, et donc présent uniquement dans certaines cultures, et non point un inné omniprésent. » Ainsi le viol serait un fléau universel. La nature de l'homme serait-elle le dénominateur commun entre toutes les cultures? « Il semble que dès qu’un homme est en situation de pouvoir excessif, il se comporte en violeur », répond l'internaute.
To TO pense au contraire que l'instinct masculin est de protéger la mère de ses enfants : « Il me semble qu'il a toujours été important pour les hommes de protéger les femmes dont ils ont des enfants, même si c'est une société patriarcale, avec d'autres formes de violence, qui en découle. Dès lors, on s'oriente vers l'idée que, s'il y a une « nature » humaine, elle ne tend pas naturellement vers une forme de prédation sexuelle systématique, même si cette prédation peut exister. »













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