TOUT EST DIT

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dimanche 2 septembre 2012

La crise de l'Euro n'a pas disparu pendant l'été

Les médias ont préféré parler vacances que crise de l'Euro, mais cela n'aura pas suffi pour faire disparaître celle-ci. Les temps qui viennent s'annoncent difficiles.
L’été touche à sa fin, les vacances se terminent et il est grand temps pour tout le monde de retrouver le train-train de la crise au quotidien. On s’y attendait, les Français ont relativement été épargnés par les médias pendant la période estivale : Ceux-ci ont préféré réaliser de pertinents micros-trottoirs de touristes pataugeant dans l’eau qu’aborder la superflue crise de la zone euro. Un choix éditorial intéressant.

Bref, inutile de se voiler la face, on a beau être de retour de vacances, la crise que traverse la monnaie unique, elle, n’a pas pris de congés. On va donc pouvoir tranquillement continuer à s’endetter, mais cette fois-ci avec le teint hâlé, ouf ! Pour le reste donc, la formule reste la même : les politiques s’accrochent mais la monnaie unique décroche. Encore aujourd’hui, François Hollande et le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, ont renouvelé leur soutien à l’euro (ça lui fait une belle jambe…) : « ni l’Euro, ni le marché unique, ni l’Union ne reviendront en arrière » ont-ils déclaré. C’est bien beau de ne pas faire marche arrière, mais sachant qu’on n’avance pas non plus, on fait quoi alors ? Et bien on stagne. De la procrastination généralisée ?
En fait c’est cela, il ne se passe rien, absolument rien : il n’y a aucune solution pour sortir la zone euro de là. Pire, toutes celles qui ont été envisagées ont échoué. Donc on renouvelle sa confiance à chaque déclaration, histoire d’essayer de rassurer les marchés. Mais sincèrement, ce n’est qu’un spectacle d’illusionnistes qui ne dupe personne… Pour l’instant on maintient l’euro en vie artificielle, on se refuse à le débrancher, on sait jamais : il va peut-être se réveiller ?
Oui, mais non. Tous les docteurs en économie s’accordent à dire que c’est fini, les dommages sont irréversibles. On ne fait que repousser l'échéance : à l'image de François Hollande qui demande « des réponses structurelles » afin de résoudre la crise au mois d'octobre, le journal Les Echos rapporte ainsi la déclaration du Président Français : «C'est au Conseil Européen du 18 et 19 octobre que nous aurons à prendre des décisions durables sur la zone euro. Cela fait trop longtemps que nous repoussons un certain nombre de choix et que nous laissons les doutes s'installer ». Sincèrement, on ne sait pas si les politiques croient eux-mêmes à ce qu'ils énoncent... Il est évident que repousser la résolution de la crise au prochain Conseil européen au mois d'octobre (« allez, cette fois c'est sûr hein : on arrête la crise ! ») n'apportera rien. Tout comme le sommet européen de juin 2012 n'a rien apporté si ce n'est un sursaut pour l'Espagne, on va en fait de sommet « décisif » en sommet « décisif » (rappelez-vous déjà en 2011...: Le prochain sommet européen sera décisif), ca en devient navrant. Personne n'ose réellement pointer le système bancaire du doigt et proposer une restructuration globale. On est définitivement prisonnier d'un système qui se mange de l'intérieur et on a tout l'air de filer vers l'oeil du vortex.
Vu le contexte mieux vaut ne pas attendre la panique générale (on y est pas encore, certains refusent de voir venir la vague d'inflation... et pourtant...), il est fortement conseillé de se préparer en se débarrassant de ses actifs financiers pour se tourner vers des valeurs qui sauront garantir le niveau de votre épargne en toute circonstance. On pense évidemment à l'or dans ce cas, car après tout, c'est ce que font les banques centrales en ce moment non ?

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