TOUT EST DIT

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vendredi 4 novembre 2011

Tonton Guérini fait de la résistance

Le cas Guérini, ce n'est plus un sparadrap qu'on se repasserait, de dirigeant en dirigeant, de Marseille à Solférino, mais de la super glue qu'on aurait posée sous les semelles des socialistes. Il faut remonter à Georges Frêche, la faconde en moins, pour trouver une affaire qui empoisonne autant la vie de leurs petits camarades. Mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans l'enquête des marchés publics présumés frauduleux des Bouches-du-Rhône, qui implique son frère, Jean-Noël Guérini s'était mis en retrait du conseil général, déléguant sa fonction exécutive et sa signature à un proche. La justice administrative s'est opposée à ce numéro de passe-passe. Le voici revenu à la barre, capitaine abandonné et fragilisé, opposant à son tour une fin de non-recevoir au PS qui le presse de démissionner. L'effronté ne s'embarrasse guère de beaux sentiments : il a lâché son frère Alexandre ! Adepte des méthodes berlusconiennes, il égrène non sans culot les noms des 57 élus socialistes inquiétés par la justice et qui, selon lui, continuent à exercer leurs mandats. Le parti ne sait plus à quel saint, ou à quelle Sainte-Victoire, se vouer. Il voit arriver les élections avec quelque effarement. La droite fait ses choux gras d'une affaire politico- financière explosive - il est question, rien de moins, d'association de malfaiteurs - et un certain Montebourg, pourfendeur d'un système « féodal et électoraliste », la fournit en munitions. Le poison Guérini infuse. Le PS n'a jamais voulu trancher dans le vif, il en est réduit à soupeser les hypothèses de sanction : suspension, exclusion… tergiversations. Ce n'est pas lui, par hasard, qui aurait démissionné ?
Le cas Guérini, ce n'est plus un sparadrap qu'on se repasserait, de dirigeant en dirigeant, de Marseille à Solférino, mais de la super glue qu'on aurait posée sous les semelles des socialistes. Il faut remonter à Georges Frêche, la faconde en moins, pour trouver une affaire qui empoisonne autant la vie de leurs petits camarades. Mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans l'enquête des marchés publics présumés frauduleux des Bouches-du-Rhône, qui implique son frère, Jean-Noël Guérini s'était mis en retrait du conseil général, déléguant sa fonction exécutive et sa signature à un proche. La justice administrative s'est opposée à ce numéro de passe-passe. Le voici revenu à la barre, capitaine abandonné et fragilisé, opposant à son tour une fin de non-recevoir au PS qui le presse de démissionner. L'effronté ne s'embarrasse guère de beaux sentiments : il a lâché son frère Alexandre ! Adepte des méthodes berlusconiennes, il égrène non sans culot les noms des 57 élus socialistes inquiétés par la justice et qui, selon lui, continuent à exercer leurs mandats. Le parti ne sait plus à quel saint, ou à quelle Sainte-Victoire, se vouer. Il voit arriver les élections avec quelque effarement. La droite fait ses choux gras d'une affaire politico- financière explosive - il est question, rien de moins, d'association de malfaiteurs - et un certain Montebourg, pourfendeur d'un système « féodal et électoraliste », la fournit en munitions. Le poison Guérini infuse. Le PS n'a jamais voulu trancher dans le vif, il en est réduit à soupeser les hypothèses de sanction : suspension, exclusion… tergiversations. Ce n'est pas lui, par hasard, qui aurait démissionné ?

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