TOUT EST DIT

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mercredi 19 octobre 2011

Étudiants à Paris, les jeunes Grecs ne veulent pas rentrer

DIAPORAMA SONORE - Ils s'appellent Panagiotis, Georgia ou Sofia. Résidents à la cité universitaire de Paris, ils espèrent trouver du travail en France ou à l'étranger, déprimés par la crise qui frappe leur pays.
Dans le hall de la Fondation hellénique de la cité universitaire de Paris, la voix de Georgios, 27 ans et en charge de l'accueil des étudiants, résonne à toute vitesse. «Maintenant, on a pas le choix: on va faire faillite. Une fois que toutes les infrastructures grecques auront été vendues aux Allemands, aux Français, et au reste de la zone euro, là, on sera enfin calme, tranquille, et on pourra passer au prochain stade de développement.» Et que pense-t-il d'une éventuelle sortie de la Grèce de l'euro pour revenir à la drachme? «Oui, c'est ce qu'on veut!, ironise-t-il, pince sans rire. Mais jamais les Allemands ne nous laisseront faire! Parce que si du coup l'euro monte à deux dollars, ils ne vont plus pouvoir
exporter!» Face à lui, quelques étudiants grecs de la Fondation sourient placidement. Derrière cette expression de façade, tous apparaissent un peu désabusé par ces spéculations moroses sur l'avenir de leur pays, dont le taux chômage s'élève dorénavant à plus de 16%. Une certitude toutefois: aucun d'entre-eux ne comptent rentrer au pays une fois leur diplôme en poche. Ils envisagent d'abord leur avenir en France ou à l'étranger, en attendant que la situation économique s'améliore à Athènes.

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