TOUT EST DIT

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samedi 15 octobre 2011

À boulets rouges sur les « roses »

À l'UMP, la primaire socialiste, on eût aimé… Ce devait être une machine à broyer. Nicolas Sarkozy n'aurait eu qu'à sortir du bois pour donner le coup de grâce à celui ou celle qui, éreinté par deux tours de chauffe, se présenterait sur la ligne de départ. On pensait assister, amusé, au spectacle de la division. De la coupe aux lèvres, il y avait loin. Certes des chicayas, forcément des inimitiés qui resurgissent et en dernier, une Martine Aubry qui cogne au risque de se tromper d'adversaire. Trois semaines où, avec fatalisme, l'UMP a regardé passer le train, inaudible et comme submergée par la résonance inattendue de l'événement. Les désaccords ont éclaté là où on ne les attendait pas. Entre le président et le Premier ministre, entre Jean-François Copé et Xavier Bertrand, les uns jugeant le processus contraire à la Ve République, les autres reconnaissant ses mérites. Si l'espace médiatique a à ce point été saturé, la raison en est simple : les Français apprécient cette manière moderne de faire de la politique. Aussi la droite doit-elle reprendre la main, remonter le moral de militants exaspérés et d'élus inquiets sur leur sort. La mobilisation générale a été lancée aux journées parlementaires UMP, elle se poursuivra mardi lors d'une convention visant à dénoncer le programme socialiste. Encore un mauvais moment à passer : peut-on à la fois parler d'un match « nul », au sens propre, entre Aubry et Hollande, et lui consacrer deux temps forts ? Viendra ensuite, pour le candidat-pas-encore-désigné-mais-presque, celui de la ripost e « forte », de « l'agressivité » retrouvée. Il paraît que Nicolas Sarkozy regrette le temps où il dirigeait l'UMP.

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