TOUT EST DIT

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lundi 19 septembre 2011

DSK effleure la théorie du complot

Nathalie Kosciusko-Morizet souhaitait que « la vie politique ne ressemble pas éternellement au festival de Cannes ». C'est raté. L'air grave, ému, un peu d'arrogance arrosée d'un zeste de fierté… Dominique Strauss-Kahn a tenu son rôle dans la mise en scène à très forte audience concoctée par TF1. L'ex champion de la gauche a répondu à plus de questions que pressenti. Reconnu la relation avec Nafissatou Diallo comme le baiser volé à Tristane Banon en prenant garde de rester en dehors de toute qualification pénale des faits qu'il ne peut pas nier. Sur le plan moral, son blason ne s'est guère redoré. Mais il a choisi de l'assumer. Et de contre-attaquer. « Un piège, c'est possible ; un complot, nous verrons », indique-t-il : « je voudrais savoir pourquoi on a choisi d'aider celle qui m'accusait plutôt que de collaborer avec moi. » Comme prévu, enfin, DSK ne s'est pas engagé dans la primaire socialiste. Tout juste a-t-il tenté : « la victoire de la gauche est nécessaire dans ce pays. » Et d'expliquer que, face à la crise, il faut faire un grand écart : résorber les dettes publiques « à tout prix sauf la stagnation des économies ». Sans toutefois donner d'autre recette que celle, courageuse, de collectivement « prendre la perte » de la Grèce qui « s'est appauvrie ». De toute façon, il n'est « candidat à rien » et n'a plus à trouver des solutions aux problèmes publics qui le passionnent. À moins qu'on fasse appel à lui après la présidentielle de 2012 ? Comme Nicolas Sarkozy l'avait propulsé à la tête du FMI en 2007 ?

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