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lundi 19 septembre 2011

DSK au 20H : "Une relation inappropriée"

Dominique Strauss-Kahn s'est exprimé ce dimanche soir sur TF1. L'ex-patron du FMI a livré sans détour sa version des faits, sur ce qui s'est passé au Sofitel de New York le 14 mai.

Beaucoup de spécialistes pensaient qu'on apprendrait rien des faits dans l'affaire DSK, lors de l'interview du principal protagoniste par Claire Chazal. Pourtant, l'ancien ministre de l'Economie a donné précisément sa version au 20 heures de TF1, dimanche. La journaliste est entrée directement dans le vif du sujet en demandant à son interlocuteur ce qui s'est passé au Sofitel de Manhattan, chambre 2806, le 14 mai. Dominique Strauss-Kahn a affirmé : « Il n'y a pas eu de violence, ni contrainte, ni agression, ni aucun délit ». Il évoque toutefois une « relation inappropriée, une faute » vis-à-vis de sa femme Anne Sinclair, de ses proches et des Français.
Dominique Strauss-Kahn a donc clamé à nouveau son innocence, tout en parlant de « faute morale et de faiblesse », et en exprimant des « regrets ». Claire Chazal a ensuite mentionné le rapport médical qui détaillait des coups et des traces de violence sur le corps de la plaignante, Nafissatou Diallo. DSK en alors profité pour mettre ouvertement en cause L'Express, qu'il a qualifié de « tabloïd ». Le document publié par le magazine, et présenté comme un rapport médical, n'était selon lui que le rapport d'entrée à l'hôpital de la femme de chambre. DSK a précisé que le vrai rapport des médecins, confirmé par les conclusions du procureur de New-York, ne parle pas de traces de violence.

"J'ai eu très peur"

Claire Chazal l'a aussi interrogé sur la suite de l'affaire américaine et la procédure au civil. DSK refuse de négocier avec Nafissatou Diallo et son avocat. Sur sa façon dont il a vécu les événements, DSK a raconté : « J'ai eu très peur. La justice américaine est une machine qui peut vous broyer ». Il a ensuite rendu hommage à son épouse Anne-Sinclair et à son soutien primordial.
Concernant la plainte déposée par Tristane Banon, Dominique Strauss-Kahn a encore expliqué qu'elle « mentait sur tout ». Il n'a pas voulu en dire plus sur la procédure toujours en cours. La vie politique française n'a évidemment pas été oubliée. L'ancien dirigeant du FMI a avoué qu'il avait souhaité concourir à la présidentielle de 2012, mais aujourd'hui il « n'est candidat à rien ». Il ne s'immiscera pas dans la primaire socialiste. Sur son avenir, il va « se reposer et prendre le temps de réfléchir », mais les problèmes économiques et démographiques le passionnent toujours.
ÇA SENTAIT LE RÉPÉTÉ, DU THEATRE...AVEC DES ACTEURS FRANCHEMENT PAS CONVAINCUS

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