TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

dimanche 17 juillet 2011

Crise grecque : Papandréou appelle l'Europe à "se réveiller"

Les dirigeants européens doivent se retrouver le 21 juillet en sommet extraordinaire pour trouver une solution viable concernant la dette de la Grèce.

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a estimé qu'il était "temps pour l'Europe de se réveiller" pour aboutir à une solution viable de la crise de la dette grecque, qui risque de miner la zone euro, dans une interview à paraître dimanche 17 juillet.
Georges Papandréou a déclaré que la Grèce ne ferait pas défaut sur son énorme dette et que les discussions actuelles portaient sur une solution "à long terme" de cette crise, selon des extraits de l'entretien publiés à l'avance par le quotidien Kathimerini.
"Dans cette étape, il n'y a pas de place pour des voix qui cultivent la peur et misent sur l'échec" des discussions entre dirigeants européens, a-t-il poursuivi.
Une solution viable
Ces derniers doivent se retrouver le 21 juillet à Bruxelles pour un sommet extraordinaire destiné à trouver une solution viable afin d'alléger la dette grecque de 350 milliards d'euros.
Ce sommet est placé de plus en plus sous la pression des marchés alors que la crise de la dette grecque risque de se propager à d'autres pays comme l'Italie, menaçant la cohésion de la zone euro.
L'hebdomadaire allemand Der Spiegel rapporte dans son édition à paraître lundi que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, estime que la Grèce pourrait réduire sa dette de 20 milliards d'euros si elle rachetait elle-même ses propres obligations.
Impliquer le secteur privé
L'opération pourrait être financée, selon Der Spiegel, par un prêt du Fonds européen de stabilité financière (EFSF) mis en place l'an dernier à titre provisoire (trois ans) pour aider les pays de la zone euro ayant des difficultés financières.
Dans une autre interview à paraître dimanche dans le quotidien grec To Vima, l'Italien Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré que le rôle de l'EFSF pourrait être modifié pour permettre d'acquérir des obligations grecques sur le marché secondaire.
Cela pourrait aider à alléger la dette grecque et aussi permettre d'impliquer le secteur privé dans ces opérations, a estimé Lorenzo Bini Smaghi, ajoutant que l'alternative d'une émission d'obligations européennes ne lui semblait pas une option facile.

0 commentaires: