TOUT EST DIT

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dimanche 17 juillet 2011

Dette. Et si la France chutait à son tour ?

La France peut-elle éviter la contagion ? 
L'ultimatum de Barack Obama au Congrès américain a relancé un vent de panique. Les États-Unis risquent un défaut de paiement à partir du 2 août. Conséquence directe : les retraités, les militaires ou les fonctionnaires peuvent ne plus être payés à la fin du mois. Cette situation pourrait-elle arriver dans notre pays ? « La France n'est pas inattaquable. Mais un certain nombre de mesures comme la réforme des retraites ont été prises pour renforcer la confiance des investisseurs dans l'économie française », indique Marc Ivaldi, professeur à l'Ecole d'économie de Toulouse (TSE). Mais avec une dette publique à 1646,1 milliards d'euros, soit 84,5 % du PIB, « si on ne fait rien, on risque de se retrouver dans une situation très difficile, ajoute-t-il. À force d'augmenter la dette, il faudra bien que quelqu'un paye un jour ». La zone euro semble être incapable de stopper le risque de contagion en Europe. Après le plan de sauvetage de la Grèce, l'Italie montre des signes alarmants. Selon les calculs de Dexia AM, le besoin de financements cumulés de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande atteint 201 milliards d'euros pour les 24 prochains mois. Les Etats européens pourraient encore y faire face avec la possibilité de financer la dette de ces pays à hauteur de 750 milliards d'euros. Mais une contagion à l'Italie ferait plus que doubler le besoin de financement. Dans ce cas, il n'y aurait plus de marge de manœuvre et même la France risqueraitd'être attaquée.

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