10h10: Sarkozy propose une réunion des autorités nucléaires
Le plan en cas d'accident à la centrale nucléaire en Fukushima était totalement inadapté en cas de catastrophe majeure, et ne prévoyait qu'un téléphone satellitaire et un seul brancard, a rapporté jeudi le quotidien américain The Wall Street Journal. Les instructions données par Tepco, premier groupe japonais d'électricité et exploitant de la centrale de Fukushima, ne prévoyaient que des accidents de petite ampleur et était muet sur la conduite à tenir en cas de dégâts majeurs, selon le quotidien financier, qui s'est procuré ces documents.
Le Premier ministre japonais Naoto Kan a affirmé jeudi que la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, devait être démantelée, lors d'un entretien avec le chef du Parti communiste nippon, a rapporté l'agence de presse Kyodo.
17h22: Un sommet de l'AIEA sur la sûreté nucléaire
Le Tour du Japon cycliste 2011 a été annulé en raison du séisme et du tsunami ayant dévasté le nord-est du pays le 11 mars, ont annoncé mercredi les organisateurs. Cette 15e édition de l'épreuve devait se déroulait à partir du 15 mai en sept étapes dont une à Tokyo.
Le Japon a demandé à ses partenaires commerciaux de ne pas surréagir en instaurant d'"injustifiables" restrictions aux importations de produits alimentaires japonais en raison de craintes de contamination radioactive, selon un document de l'OMC publié mercredi. Le Japon a fait cette demande lors d'une réunion mardi à l'Organisation mondiale du commerce, selon un responsable de l'organisation basée à Genève.
La zone d'évacuation de la population autour de la centrale accidentée de Fukushima devrait être rallongée d'au moins 10 kilomètres en raison de la radioactivité, a estimé mercredi Greenpeace qui s'attend à une hausse des cancers dans cette région du nord-est du Japon. La zone d'évacuation autour de la centrale nucléaire couvre actuellement un rayon de 20 kilomètres, le gouvernement ayant recommandé aux habitants vivant dans la zone comprise entre 20 et 30 kilomètres de partir également, mais sans les forcer. Or selon Greenpeace, qui a effectué des relevés de radioactivité au-delà de 20 kilomètres, les zones contaminées ne sont pas réparties de façon uniforme, certains endroits au-delà de 40 kilomètres de la centrale étant plus dangereux que d'autres situés dans la zone interdite.
13h27: Un court-circuit à la centrale de Fukushima
Pour éviter toute contamination radioactive, des ports d'Europe dont celui de Hambourg exigent des mesures de précaution concernant les bateaux ayant navigué dans les eaux japonaises, rapporte le quotidien Financial Times Deutschland mercredi. L'exemple d'un bateau refoulé de Chine en raison d'un taux de radioactivité supérieur aux normes inquiète plusieurs grands ports européens, qui veulent des mesures ad hoc, écrit le FTD.
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, qui accompagne le président de la République en Asie, restera au Japon de jeudi à samedi pour "recueillir auprès des Japonais leurs besoins" après le séisme et le tsunami du 11 mars, a indiqué le ministère.
Le gouvernement japonais a ordonné mercredi un contrôle urgent de tous les réacteurs nucléaires du pays, afin de s'assurer qu'ils ne rencontrent pas un jour les mêmes avaries que celles endurées par la centrale de Fukushima endommagée par le séisme du 11 mars. Une lettre en ce sens, rendue publique, a été adressée par le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Banri Kaieda, aux PDG des neuf compagnies régionales d'électricité du Japon ainsi qu'à deux autres exploitants de centrales nucléaires. Le Japon compte plus de 50 réacteurs, tous situés en bord de mer, sur un archipel qui est intégralement menacé de secousses sismiques.
7h55: Le PDG du nucléaire Tepco hospitalisé
Un taux d'iode radioactif 3.355 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans l'eau de mer prélevée à 300 mètres au sud de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a rapporté mercredi l'agence de presse Jiji. Il s'agit du plus haut niveau mesuré d'iode 131 depuis le début de la catastrophe déclenchée le 11 mars par un très fort séisme suivi d'un tsunami. Les fuites radioactives à Fukushima se sont multipliées depuis, l'eau devant servir à refroidir les réacteurs ayant probablement ruisselé jusqu'à l'océan Pacifique.
Mardi 29 mars
Le complexe nucléaire de Fukushima au Japon connaît "un lent rétablissement" après avoir subi de plein fouet le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars, mais un gigantesque travail reste à faire, ont estimé mardi des experts américains. "Les informations actuelles dont nous disposons laissent penser que la centrale connaît un lent rétablissement après l'accident", a dit Peter Lyons, sous-secrétaire américain par intérim chargé du Bureau de l'Energie nucléaire au ministère de l'Energie, devant une commission du Sénat.
15h17: Faible trace de radioactivité détectée en France
Le secrétaire d'Etat au Tourisme, Frédéric Lefebvre, a déconseillé mardi à Bordeaux aux Français de se rendre actuellement au Japon, plus de deux semaines après le séisme qui a frappé l'archipel et ses conséquences sur la centrale nucléaire de Fukushima. "Ce n'est évidement pas raisonnable d'aller au Japon aujourd'hui et chacun le sait", a déclaré à la presse M. Lefebvre lors de l'inauguration de la 6ème édition du salon "Rendez-vous en France", qui réunit jusqu'à mercredi à Bordeaux près de 2.000 professionnels du tourisme.
Les traces de plutonium relevées sur le site de la centrale japonaise de Fukushima "restent du même ordre de grandeur que les concentrations observées avant l'accident", a estimé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN). Sur les cinq points de mesures effectuées par l'exploitant de la centrale japonaise, Tepco, deux font apparaître "des isotopes de plutonium qui seraient liés à l'accident lui-même", a précisé lors d'un point de presse Marie-Pierre Comets, commissaire de l'ASN.
De faibles traces radioactives provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukishima au Japon ont été détectées dans plusieurs pays d'Asie, dont les autorités prennent soin de préciser que les quantités trouvées sont sans danger pour la population. Les autorités chinoises, sud-coréennes et philippines ont détecté des substances radioactives. "Nous avons détecté des isotopes, mais nous demandons à la population de ne pas paniquer", a déclaré mardi Tina Cerbolis, porte-parole pour l'Institut de recherche nucléaire des Philippines. "Ce sont des quantités minuscules dans l'air", a-t-elle ajouté.
Environ 4.000 corps n'auraient toujours pas été identifiés après le séisme et le tsunami du 11 mars dernier au Japon, rapporte l'agence Kyodo. "Ces corps ont été trouvés dans des lieux éloignés des zones résidentielles ou bien leur familles entières ont été emportées par le tsunami", a tenté d'expliquer un responsable des secours.
Deux spécialistes du nucléaire, l'un d'Areva et l'autre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), ont été envoyés au Japon pour apporter leur expertise concernant la centrale atomique de Fukushima-Daiichi, a déclaré mardi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.
Des traces d'iode radioactif ont été détectées à Séoul et dans sept autres endroits de Corée du Sud ont indiqué les autorités du pays. L'Institut coréen pour la sécurité nucléaire a toutefois assuré que les quantités sont si faibles qu'elles ne présentent dans l'immédiat aucun danger pour la santé publique et l'environnement. Ces traces ont été découvertes après l'accident nucléaire au Japon.
6h56: Des traces de radioactivité aux EU
Le Premier ministre japonais a assuré mardi que son gouvernement était "en état d'alerte maximum" pour gérer les problèmes de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Naoto Kan a souligné que la situation restait "imprévisible" dans cette centrale du nord-est du pays, dont les systèmes de refroidissement de plusieurs réacteurs sont en panne et d'où les fuites radioactives se sont multipliées depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.
Lundi 28 mars
La France va maintenir un contrôle sur la totalité des aliments "d'origine animale produits après le 11 mars" et des produits frais (salades, légumes et fruits), soit des mesures de contrôle plus strictes que celles prévues par l'Union européenne, a-t-on appris lundi. Dans un communiqué commun, les directions de la consommation, des douanes et de l'alimentation ont rappelé que Bruxelles a renforcé ses contrôles sur les aliments importés de certaines régions du Japon, afin de s'assurer qu'ils n'ont pas subi de contamination radioactive.
17h20: Sarkozy vendredi au Japon
Du plutonium a été détecté dans le sol à cinq endroits de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi (N°1), dans le nord-est du Japon, a annoncé lundi l'opérateur du site, cité par l'agence de presse Kyodo.
L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a reconnu lundi que de l'eau fortement radioactive s'était échappée des bâtiments des réacteurs, une découverte qui pourrait aggraver les craintes d'une pollution massive autour du site. Cette eau contaminée a inondé des tunnels techniques passant sous la salle des machines des réacteurs 1, 2 et 3. "Nous avons retrouvé de l'eau accumulée dans des puits de regard d'une tranchée souterraine débouchant à l'extérieur du bâtiment du réacteur 2, avec un niveau de radioactivité supérieur à 1.000 millisieverts par heure", a indiqué un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco).
Thierry Charles, le directeur de la sûreté des installations à l'IRSN, a indiqué lundi sur Europe 1 que la situation à Fukushima, au Japon, était aujourd'hui "cohérente". Les ingénieurs de Tepco ont déversé "4.000 tonnes d'eau sur le réacteur 3", ce qui implique. Des rejets sont allés dans la mer, et une autre partie de l'eau radioactive s'est infiltrée dans les bâtiments. "Il faut impérativement pomper l'eau" désormais, pour la récupérer dans des cuves et la traiter, a conclu Thierry Charles.
De l'eau fortement radioactive a été découverte à l'extérieur du bâtiment abritant le réacteur 2 et sa turbine dans la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé lundi un porte-parole de l'opérateur, Tokyo Electric Company (Tepco). "Nous avons retrouvé de l'eau accumulée dans des puits de regard d'une tranchée souterraine débouchant à l'extérieur du bâtiment, avec un niveau de radioactivité supérieur à 1.000 millisieverts par heure", a-t-il indiqué. Les puits sont situés à une soixantaine de mètres de l'océan Pacifique et l'eau contaminée pourrait avoir ruisselé jusqu'au rivage. De l'eau contaminée a également été trouvée à l'extérieur des bâtiments des réacteurs 1 et 3, mais à des niveaux de radioactivité très inférieurs.
L'exploitant de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, Tepco, a demandé "l'appui" de groupes industriels publics français pour faire face à la crise sur ce site, a déclaré lundi le ministre français de l'Industrie Eric Besson sur RTL, pour qui la situation est "critique".
Un tremblement de terre de magnitude 6,5 sur l'échelle de Richter a ébranlé lundi le nord du Japon, ce qui a conduit les autorités à lancer une alerte au tsunami qui a été levée par la suite. On ne signalait pas de dégâts dans cette secousse, survenue plus de deux semaines après le violent séisme de magnitude 9 enregistré le 11 mars et suivi d'un tsunami dévastateur.
Un taux d'iode radioactif 1.150 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans l'eau de mer prélevée à trente mètres seulement des réacteurs 5 et 6 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima , a annoncé lundi l'Agence de sûreté nucléaire.
La radioactivité mesurée dans de l'eau au réacteur n°2 de la centrale atomique japonaise de Fukushima-Daiichi semble due à la fonte de cartouches de combustible, a déclaré lundi le secrétaire général et porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano. Selon lui, l'eau contaminée provient de la condensation de vapeur et non pas d'une fissure dans le réacteur.
L'annonce erronée par l'exploitant Tepco d'un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé" que la normale dans de l'eau échappée de la centrale nucléaire de Fukushima est "inacceptable", a jugé lundi le porte-parole du gouvernement japonais. Tokyo Electric Power (Tepco) a convoqué d'urgence dimanche soir une conférence de presse après que le nombre de "10 millions" eut été repris en boucle par les médias japonais et du monde entier, alimentant encore davantage la psychose concernant le site accidenté.
Dimanche 27 mars
La demande de financement des sociétés japonaises est en forte hausse depuis le séisme du 11 mars. Les trois principales banques du pays, Sumitomo Mitsui Banking, fMizuho Corporate Bank et Bank of Tokyo-Mitsubishi ont indiqué avoir reçu des demandes de prêts totalisant 2.600 milliards de yens (22,7 milliards d'euros) sur deux semaines.
De nouveaux relevés ont confirmé la présence en France du panache radioactif émis par la centrale japonaise de Fukushima à des niveaux restant sans danger pour la santé et l'environnement, a indiqué dimanche l'Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN). La valeur de ces traces est "plus faible que celles observées le 23 mars en Europe du Nord" et "ne représente aucun danger environnemental ou sanitaire", assure l'Institut.
Aucune visite du président Nicolas Sarkozy au Japon n'est actuellement prévue, a indiqué dimanche à l'AFP le service de presse de l'Elysée, démentant ainsi une information du quotidien japonais Asahi Shimbun.
Tokyo Electric Power (Tepco), l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima a reconnu s'être trompé en annonçant dimanche matin un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé" qu'en temps normal dans une nappe d'eau qui s'est échappée du réacteur 2. Tepco a convoqué d'urgence une conférence de presse après que ce nombre eut été repris en boucle par les médias du monde entier, alimentant encore davantage la psychose. La volte-face de Tepco est intervenue après que la Commission de sûreté nucléaire du Japon, un organisme gouvernemental, eut demandé à l'exploitant de Fukushima de revoir ses calculs.
Trois ouvriers exposés jeudi à d'importantes radiations à la centrale nucléaire de Fukushima ont été déclarés aptes à pouvoir quitter un établissement de soins spécialisé sans risque immédiat pour leur santé, ont assuré dimanche des responsables. Ils seront autorisés à en sortir lundi, a indiqué à l'AFP un responsable de l'Institut national des sciences radiologiques."Les examens ont révélé des traces d'irradiation interne. Mais les niveaux ne sont pas élevés au point de mettre en danger la vie humaine", a-t-il déclaré.
13h51: Sarkozy pourrait visiter le Japon à la fin du mois
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Tokyo et Nagoya (centre) pour exiger l'abandon des centrales nucléaires,ont constaté des journalistes de l'AFP. Dans un pays où traditionnellement les antinucléaires sont rares et ont peu d'audience, quelque 300 personnes s'étaient rassemblées à Nagoya à l'appel de lycéens inquiets de la situation à la centrale nucléaire Fukushima. "Nous ne voulons pas d'un autre Fukushima", ont scandé les manifestants.
Le premier sondage réalisé après le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont dévasté le nord-est du Japon, fait état d'un net redressement de la cote de popularité du Premier ministre Naoto Kan.Le chef du gouvernement est ainsi crédité de 28,3% d'opinions favorables, soit 8,4 points de plus qu'à la mi-février, mais 58,2% des personnes interrogées désapprouvent la gestion de la crise à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, endommagée par le séisme.
Le panache radioactif en France ne présente pas de danger pour les légumes, a dit le président de la FNSEA (Fédération nationale des exploitants agroicoles) Xavier Beulin, invité dimanche du Grand Rendez-vous d'Europe 1. Le président de la FNSEA ne pense pas que les traces du nuage soient sous-évaluées. En outre, il n'y a pas d'importations de légume du Japon, ajoute-t-il.
Douze joueurs japonais évoluant en Europe ont été libérés par leur club pour participer mardi à Osaka à un match amical au profit des sinistrés du séisme et du tsunami du 11 mars, a indiqué la Fédération japonaise. Une partie de la recette du match, disputé dans le stade Nagai d'Osaka d'une capacité de 50.000 spectateurs, sera reversée pour venir en aide aux sinistrés du séisme et du tsunami du 11 mars qui ont fait plus de 27.000 morts et disparus.
La radioactivité relevée dans l'eau de mer au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima est 1.850 fois supérieure à la normale, a annoncé dimanche l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle nippone.
Selon des analyses effectuées vendredi, le niveau d'iode 131 dans l'eau de mer à 30 km au large de la centrale était 1.250 fois supérieur à la normale, ce que l'agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle ne jugeait cependant pas dangereux pour la vie marine ou la sécurité alimentaire.
Le taux mesuré dans des échantillons de cette eau retrouvée au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur est de 1.000 millisieverts par heure, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco)."Ce chiffre est 10 millions de fois plus élevé que le niveau de radioactivité de l'eau qui se trouve généralement dans un réacteur en bon état", a-t-il expliqué."Nous avons détecté dans les échantillons d'eau des taux élevés de césium et d'autres substances qui ne se trouvent généralement pas dans l'eau du réacteur", a-t-il ajouté.
C'est ce qu'a déclaré le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, dans une interview téléphonique au New York Times.Il a ajouté que les autorités japonaises ne savaient toujours pas avec certitude si les coeurs des réacteurs et le combustible nucléaire épuisé étaient recouverts de l'eau nécessaire à leur refroidissement.Selon lui, l'alerte nucléaire pourrait encore durer des semaines, voire des mois, étant donné les énormes dommages subis par la centrale.
6h27: Personnel évacué en raison d'une très forte radioactivité
Les travaux de pompage de l'eau hautement radioactive échappée des réacteurs de la centrale accidentée ont commencé, a annoncé dimanche l'opérateur du site, alors que le taux de radioactivité de l'eau de mer a encore augmenté.
Tepco va procéder de la même façon pour le réacteur 2 dont la salle de la turbine a elle aussi été inondée par des fuites hautement radioactives.
"Nous allons installer une pompe et évacuer l'eau vers un condensateur", a précisé le responsable, ajoutant qu'il comptait commencer les opérations "dans la journée" de dimanche.
Les autorités du nord-est de la Chine ont détecté des niveaux extrêmement faibles d'iode radioactif dans l'air, provenant selon elles de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, a indiqué dimanche la presse officielle citant des responsables.
La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) a estimé samedi que le niveau de radioactivité en France révélé par l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) était "très probablement sous-évalué". L'IRSN a annoncé samedi que les premières traces du panache provenant de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima ont été relevées en France mais que le niveau de radioactivité mesuré était sans danger pour l'environnement et la santé.
18h25: De l'eau douce pour les réacteurs de Fukushima
Singapour a étendu samedi l'embargo frappant certains fruits et légumes en provenance du Japon après la découverte de contaminants radioactifs sur des choux et des poireaux importés après le séisme."Des contaminants radioactifs ont été décelés dans deux nouveaux échantillons de légumes en provenance du Japon", a expliqué l'autorité de sûreté alimentaire de la cité-Etat dans un communiqué.
Le premier réacteur de la centrale accidentée de Fukushima célèbre son 40e anniversaire dans des conditions tragiques, en proie à des fuites radioactives qui inquiètent les experts de l'industrie nucléaire. "Il est extrêmement regrettable de marquer cet anniversaire dans ces circonstances et nous sommes vraiment désolés", a déclaré Sakae Muto, vice-président de l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco).
Les premières traces du panache émis par la centrale japonaise de Fukushima ont été relevées en France, mais le niveau de radiaoctivité mesuré est sans danger pour l'environnement et la santé, a indiqué l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Un niveau anormalement élevé de radioactivité a été détecté dans un nouveau légume, destiné au marché de Nagoya, et provenant de la région proche de la centrale endommagée de Fukushima, mais à un taux sans danger pour la santé, a indiqué samedi le gouvernement.
Cette laitue à feuille rouge, produite dans la préfecture d'Ibaraki située entre Tokyo et la centrale, ne figurait pas sur la liste d'une dizaine de légumes provenant de quatre préfectures autour de la centrale dont la vente est déjà interdite.
12h09: L'Europe vient en aide au Japon
L'Italien Alberto Zaccheroni, sélectionneur de l'équipe du Japon de football, a déclaré samedi à son arrivée à Osaka, de retour d'Italie, qu'il croyait en la capacité de résilience du peuple japonais, frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars."Après sept mois passés comme sélectionneur, je me sens comme chez moi au Japon et je me sens Japonais moi-même, a affirmé Zaccheroni, 57 ans. Quand je pense aux victimes, je suis meurtri, comme tout le monde dans le pays."
"Le Japon est un pays qui ne s'arrête jamais et regarde toujours devant, a ajouté le sélectionneur. Les Japonais sont également réputés pour leur sens de la solidarité."
Christophe Béhar, directeur du pôle nucléaire au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), explique sur Europe 1 le phénomène en cours au Japon. Des traces d'iode radioactif 1.250 fois supérieures à la normale ont été relevées en mer à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima. "Depuis plus d'une semaine les japonais refroidissent le coeur du réacteur, ce qui signifie que l'eau injectée sort à un moment". Elle se serait donc répandue en mer.
08h30: De l'iode radioactif dans l'océan à Fukushima
Le nouveau relevé d'iode 131 a été effectué vendredi par la compagnie d'électricité gérant le site, Tokyo Electric Power (Tepco), a été rendu public samedi par l'Agence japonaise de sûreté nucléaire.
"Si vous buvez 50 centilitres d'eau courante avec cette concentration d'iode, vous atteignez d'un coup la limite annuelle que vous pouvez absorber. C'est un niveau relativement élevé", a expliqué un porte-parole de l'Agence de sûreté.
Un convoi de dix-sept camions envoyé par la France est arrivé samedi matin à Sendai (nord-est du Japon) d'où s'effectuera une distribution auprès des localités sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars.
"Nous leur avons aussi proposé un soutien pour la gestion post-accidentelle, en plus de l'aide humanitaire arrivée à Sendai ce matin et des équipements pour les réacteurs nucléaires (pompes, groupes électrogènes) livrés à Tokyo", a expliqué samedi l'ambassadeur de France, Philippe Faure, qui s'est rendu spécialement à Sendai.
Une majorité de Français n'a pas confiance dans le gouvernement pour dire la vérité sur les conséquences de l'accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, selon un sondage Opinionway. lls sont 50% à avoir confiance (12% "tout à fait confiance" et 38% "plutôt confiance") dans l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
19h10: Ban Ki-moon appelle à tirer des leçons de la catastrophe
Une vingtaine d'artistes prestigieux de la musique, du théâtre et de la danse se retrouveront le 6 avril au Théâtre des Champs-Elysées à Paris pour une soirée exceptionnelle dédiée au Japon.Parmi eux, notamment, la danseuse Sylvie Guillem, la soprano Natalie Dessay, le ténor Rolando Villazon, le violoniste Renaud Capuçon et son frère le violoncelliste Gautier Capuçon, les pianistes Martha Argerich et Nelson Freire, les comédiens Lambert Wilson et Guillaume Gallienne, et le metteur en scène Bartabas.
Les estimations du coût pour les compagnies d'assurance du séisme et du tsunami survenus au Japon le 11 mars a été revue entre 20 et 30 milliards de dollars par le cabinet de modélisation et d'évaluation du risque AIR Worldwide, selon un communiqué publié vendredi. L'autre grand acteur de la modélisation, Eqecat, avait lui estimé la facture entre 12 et 25 milliards de dollars.
Les forts niveaux de radiations détectés jeudi dans l'eau de la turbine du réacteur 3 de Fukushima auraient pour origine le cœur même du réacteur, indique l'agence de presse Kyodo. L'origine de la fuite est incertaine, mais un porte-parole de la Tepco est revenu sur des déclarations précédentes évoquant la possibilité que la cuve du réacteur soit endommagée.
11h54: La situation à Fukushima est "imprévisible"
Un niveau anormalement élevé de radioactivité a été détecté pour la première fois dans des légumes provenant de Tokyo, a indiqué le ministère japonais de la Santé, cité vendredi par les médias. Du césium radioactif, à un niveau excédant la limite légale, a été découvert jeudi dans un légume à feuilles vertes, le komatsuna, cultivé dans un centre de recherche d'Edogawa, à la périphérie de Tokyo et à 250 km de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a précisé la chaîne publique NHK. Du césium radioactif a été mesuré à 890 becquerels par kilo, soit au-delà de la limite de 500 becquerels par kilogramme, selon la NHK, précisant que la consommation du légume, non destiné à la vente, n'aurait cependant aucun effet sur la santé.
08h04: La cuve du réacteur 3 de Fukushima peut-être endommagée
L’ambassadeur de France au Japon a fait le bilan sur la situation des Français dans le pays 15 jours après le séisme et le tsunami du 11 mars. "Sur les 9.000 ressortissants français au Japon, il doit en manquer 2.000", a affirmé Philippe Faure sur Europe 1. "Tous les gens qui étaient dans le Sud n’ont pas bougé, et sur les gens installés à Tokyo, soit 6.000 personnes, il doit en rester 3.500. D’autres ont commencé à revenir. Quand ils voient que les Japonais continuent à travailler, ils reprennent le travail."
Deux Japonais ont été hospitalisés après leur arrivée mercredi en Chine en provenance de Tokyo sur un vol commercial parce qu'ils présentaient "un grave" taux de radioactivité, a annoncé vendredi l'administration chinoise chargée de la sécurité et de la quarantaine.
Les opérations visant à refroidir des réacteurs de la centrale accidentée de Fukushima, au nord-est du Japon, pourraient prendre encore au moins un mois, a indiqué vendredi son exploitant Tepco après l'irradiation la veille de trois employés. "Nous en sommes encore à évaluer les dégâts sur la centrale et nous ne pouvons par fixer une date à laquelle les équipements de refroidissement vont fonctionner. Cela pourrait prendre encore plus d'un mois, qui sait", a déclaré un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco).
Les autorités de Singapour ont annoncé que des éléments radioactifs avaient été découverts dans quatre échantillons de légumes en provenance du Japon."Des contaminants radioactifs ont été détectés dans quatre échantillons de légumes en provenance du Japon", a annoncé l'autorité de surveillance alimentaire de Singapour. "Les échantillons contaminés ont été importés des préfectures de Tochigi et Ibaraki, affectées par l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima, ainsi que de Chiba et Ehime qui se trouvent à l'extérieur des zones affectées", a précisé cet organisme.
Les autorités de Singapour avaient auparavant annoncé l'interdiction des importations de certains produits alimentaires japonais.
"Aucune élévation anormale" de la radioactivité n'a été détectée mercredi en France sur l'ensemble des sondes du réseau Téléray au passage du panache émis par la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a déclaré jeudi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Des prélèvements d'échantillons de poussières atmosphériques, d'eau de pluie, d'herbe, de lait de vache, de chèvre ou de brebis ont par ailleurs été réalisés.
D'après ces prélèvements dont les plus récents remontent à lundi, les résultats s'avèrent "inférieures aux limites de détection" des appareils de mesures, sauf pour un échantillon de lait de chèvre qui présente des traces de césium 137, avec une radioactivité de 0,12 becquerel par litre. Ces traces proviendraient, selon l'IRSN, de la persistance dans les sols et végétaux du césium 137 déposé suite aux essais nucléaires et à l'accident de Tchernobyl.
Des traces de contamination au césium radioactif 1,8 fois supérieures à la normale ont été détectées sur des légumes verts cultivés dans un laboratoire de recherche de Tokyo.
Le séisme et le tsunami destructeur qui l'a suivi le 11 mars dernier ont fait un total de plus de 27.000 morts et disparus dans le nord-est du Japon, selon un dernier bilan établi jeudi, près de deux semaines après la catastrophe.
Selon ce bilan établi jeudi à 21h00 locales (13H heure locales) par la police japonaise, et qui pourrait encore s'alourdir, 9.811 morts ont été comptabilisés et 17.541 personnes sont officiellement déclarées disparues.
Il s'agit de la catastrophe naturelle la plus meurtrière à avoir frappé le Japon depuis 1923, lorsqu'un séisme avait fait fait plus de 142.000 morts.
Le séisme qui a frappé le Japon pourrait coûter environ 140 milliards d'euros à la troisième puissance économique mondiale, soit la facture la plus lourde pour une catastrophe naturelle, estime la banque américaine Goldman Sachs dans une note publiée jeudi.
"Nous estimons que le coût total des dommages causés par le tremblement de terre (et du tsunami dévastateurs) du 11 mars pourrait s'élever à 16.000 milliards de yens", écrivent les économistes de Goldman Sachs.
Cette facture est ainsi supérieure à celle du séisme de Kobe en 1995 (9.600 milliards de yens), considéré jusqu'alors par Goldman Sachs comme le "désastre naturel" le plus dévastateur en termes économiques.
François Fillon a chargé l'Autorité de sûreté nucléaire de procéder à l'audit des centrales nucléaires françaises à la suite de l'accident de Fukushima au Japon, avec pour mission de fournir de "premières conclusions" d'ici fin 2011, selon une lettre publiée jeudi par Matignon.
L'Australie, le Canada et la Russie ont rejoint jeudi la liste des pays refusant les produits frais en provenance de la région de Fukushima (nord-est du Japon) où l'électricité commence à être en partie rétablie dans la centrale nucléaire.
Près de deux semaines après l'une des pires catastrophes naturelles ayant frappé le Japon, dont le bilan dépasse les 26.000 morts et disparus, dont 9.737 morts confirmés, les conséquences des émanations radioactives sur la chaîne alimentaire et l'eau suscitent des craintes non seulement dans l'archipel mais aussi à l'étranger.
Une radioactivité "très faible, négligeable et sans aucun danger" d'un maximum de 0,3 millibecquerel a été mesurée en Suède après l'arrivée mercredi du panache émis par la centrale japonaise accidentée de Fukushima, ont annoncé les autorités de radioprotection suédoises. Le niveau le plus élevé de radioactivité a été mesuré à Stockholm avec environ 0,3 millibecquerel par mètre cube d'air.
Ces valeurs sont des milliers de fois inférieures à celles mesurées en Europe de l'Ouest après le passage du nuage de Tchernobyl en 1986. A titre de comparaison, les valeurs mesurées au cours des jours suivant l’accident de Tchernobyl dépassaient 100 000 Bq/m3 dans les premiers kilomètres autour de la centrale.
La poste de Taïwan Chunghwa Post a indiqué jeudi faire des tests sur les lettres et les colis en provenance du Japon, les craintes de contaminations radioactives augmentant après l'accident à la centrale nucléaire de Fukuhsima.
"Toutes les lettres et les paquets venant du Japon devront passer par les installations testant les radiations à Taipei avant de pouvoir être distribués aux clients", a déclaré Tseng Chin-hsiung, responsable du département courrier de l'entreprise.
Les contrôles ont commencé mardi, a-t-il précisé à l'AFP, ajoutant que jusqu'à présent, aucune radiation n'avait été détectée.
L'entreprise s'occupe chaque mois de plus de 50.000 colis et 20 tonnes de lettres en provenance du Japon, a encore indiqué Tseng.
La première compagnie aérienne allemande a annoncé avoir repris jeudi ses vols à destination de Tokyo, alors qu'elle prévoyait d'éviter la capitale japonaise jusqu'au lundi 28 mars. "Nous avons repris à partir d'aujourd'hui nos deux vols quotidiens vers Tokyo", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie. Depuis le 15 mars, par mesure de précaution face au risque nucléaire, la compagnie redirigeait ses vols vers les villes de Nagoya et Osaka, au sud-ouest de la capitale japonaise, via Séoul.
Par ailleurs, un appareil de sa filiale Lufthansa Cargo devait prochainement atterrir à Tokyo avec 70 tonnes de matériel humanitaire, notamment des couvertures pour les réfugiés des régions sinistrés du nord-est du Japon, selon un communiqué.
Un tremblement de terre d'une magnitude préliminaire de 6,1 a frappé jeudi le nord du Japon, rapporte la télévision NHK. Le Japon est frappé par de nombreuses répliques depuis un séisme de magnitude 9,0 le 11 mars, qui a été suivi d'un tsunami et fait plus de 20.000 morts et disparus.
Ces photos prises à l'intérieur de la centrale de Fukushima au Japon ont été diffusées par l'Agence de sécurité industrielle et nucléaire du Japon et sont publiées jeudi sur le site de Libération. L'agence livre également sur son site web un déroulé précis des événements après la série d'accidents dans les six réacteurs de la centrale à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars.
La Russie vérifie dans un de ses ports en Extrême-Orient un bateau en provenance du Japon sur lequel a été détecté un niveau de radioactivité trois fois supérieur à la normale, a indiqué jeudi le chef des services sanitaires russes, Guennadi Onichtchenko, cité par Interfax.
Trois employés travaillant sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima 1, au nord-est du Japon, ont été hospitalisés après avoir été irradiés, a annoncé jeudi l'Agence japonaise de sûreté nucléaire.
L'Australie a ordonné jeudi le gel des importations de produits alimentaires en provenance des zones proche de la centrale nucléaire de Fukushima en raison de craintes de contamination radioactive mais a indiqué que les risques pour les consommateurs australiens sont négligeables.
L'électricité a été partiellement rétablie jeudi dans la salle de contrôle du réacteur 1, dans la centrale accidentée de Fukushima, au nord-est du Japon, a annoncé l'Agence de sûreté nucléaire. La centrale Fukushima Daiichi (Fukushima 1) compte six réacteurs dont l'alimentation électrique a été interrompue par le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars, ce qui a provoqué la mise hors-service des systèmes de refroidissement du combustible et entraîné une série d'accidents accompagnés de fuites radioactives.
Les radiations mesurées dans l'eau du robinet de Tokyo sont repassées jeudi sous la limite légale admise pour les bébés, selon la municipalité de la capitale. L'eau avait dépassé le seuil autorisé la veille. La municipalité a annoncé que ce taux était tombé à 79 becquerels par kilogramme jeudi matin à la station d'épuration de Kanamachi (arrondissement de Katsushika), alors que la limite fixée par les autorités nippones est de 100 becquerels pour les bébés.
La radioactivité au réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima était mercredi à son plus haut niveau depuis le séisme qui a endommagé l'installation, a annoncé l'Agence japonaise de sûreté nucléaire. Le niveau enregistré était de 500 millisieverts par heure, a dit un porte-parole.
Hong Kong a interdit mercredi l'importation de nourriture et de lait en provenance de cinq préfectures du Japon en raison des craintes de contamination radioactive, annonce le gouvernement. "Cela comprend le lait, les boissons, la poudre de lait, les fruits, les légumes, le gibier, la viande, la volaille, les oeufs et les produits de la mer", a dit le porte-parole du Centre de sécurité alimentaire, un organisme gouvernemental.
Les retombées radioactives du nuage émis par la centrale japonaise de Fukushima, qui doivent traverser mercredi le territoire français, ne nécessitent pas "de précautions particulières pour la santé", a assuré la ministre de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet. "Ce sont des traces tellement faibles qu'il n'est pas question de précautions particulières pour la santé (...) non, vraiment pas de danger", a déclaré Mme Kosciusko-Morizet à l'issue du Conseil des ministres.
Vingt-cinq ambassades au total ont fermé temporairement leurs portes à Tokyo à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars et des craintes suscitées par l'accident dans une centrale nucléaire, a annoncé mercredi le ministre japonais des Affaires étrangères. Parmi les pays ayant fermé leur représentation figurent l'Allemagne, la Suisse et la Finlande, a déclaré le ministre Takeaki Matsumoto, devant la commission des affaires étrangères du Parlement. Sur les 25 ambassades, "huit d'entre elles avaient déplacé mardi leurs activités en dehors de Tokyo ou du Japon", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère. "Les autres ont renvoyé leur personnel à la maison et évaluent la situation au jour le jour", a-t-il précisé.
Les girafes en tissu d'une troupe de théâtre de rue de Tours sont bloquées à l'aéroport de Tokyo: arrivées au Japon le jour du séisme, elles ont été irradiées à la suite de l'accident nucléaire à Fukushima, a affirmé le directeur de la compagnie à La Nouvelle République. La Compagnie Off devait donner un spectacle les 25, 26 et 27 mars au Japon, et son troupeau de girafes en tissu et métal est parti en avance. "Le conteneur qui les a transportées a atterri vendredi 11 mars à l'aéroport international de Tokyo Narita, le jour-même de la catastrophe", raconte le directeur artistique de la compagnie, Philippe Freslon, dont les propos sont rapportés mercredi par le quotidien tourangeau.
08h43: Une fumée noire s'échappe d'un réacteur de Fukushima
Le gouvernement japonais a estimé mercredi que le séisme et le tsunami du 11 mars pourraient coûter jusqu'à 25.000 milliards de yens (217,4 milliards d'euros) à la troisième puissance économique mondiale. Ce chiffre correspond au montant évalué des dégâts sur les infrastructures, les logements et les entreprises du nord-est du Japon, dévasté par la catastrophe du 11 mars, a précisé le cabinet du Premier ministre, ajoutant que ces dommages pourraient abaisser la croissance du Produit intérieur brut de 0,5 point de pourcentage.
Les banques japonaises vont prêter 2.000 milliards de yens (17,4 milliards d'euros) à la compagnie d'électricité Tepco pour l'aider à financer les réparations des centrales endommagées par le tsunami et le démantèlement de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a rapporté mercredi l'agence Jiji. Tokyo Electric Power (Tepco) a sollicité des prêts afin de pouvoir accélérer les travaux de remise en état de plusieurs centrales thermiques du nord-est de l'archipel et de la région de Tokyo, touchées par la catastrophe. L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (N°1), victime d'accidents et de fuites radioactives, a aussi besoin d'argent pour payer la neutralisation de cette installation désormais hors d'usage.
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