Un avion affrété par Londres est parti pour Tripoli pour rapatrier les derniers ressortissants britanniques de la capitale libyenne, plusieurs centaines d'employés du pétrole restant de leur côté bloqués dans le désert libyen.
Un navire transportant 2000 Chinois évacués de Benghazi a accosté samedi à La Valette. La Chine a évacué près de 16 000 de ses ressortissants de Libye depuis le début de la crise. Ces travailleurs chinois sont évacués vers la Grèce, la Tunisie, l'Egypte et Malte où ils attendent de rentrer en Chine par avion.
Deux navires turcs, une frégate et un ferry ayant à leur bord 1200 Turcs et 500 ressortissants de 25 pays, ont quitté le port de Benghazi et font route vers le port turc Marmaris. Parmis les nationalités embarquées, figurent des Vietnamiens, des Bosniens, Macédoniens, Serbes, Bulgares, Ukrainiens, Polonais, Syriens, Tunisiens, Jordaniens et Américains.
14h "Il n'y a plus que Tripoli et quelques villes" qui restent sur le contrôle du régime de Kadhafi, estime l'ancien ministre de l'Intérieur sur Al Jazeera.
13h Des "sanctions sévères" à l'encontre du régime libyen doivent être adoptées "le plus rapidement possible" par l'ONU, sont convenus la chancelière allemande Angela Merkel et son homologue britannique David Cameron lors d'un entretien téléphonique. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit reprendre ses consultations à 11h (17h heure française) pour tenter d'adopter une résolution portant sur de telles sanctions. Cameron et Merkel se prononcent également pour des sanctions au niveau de l'Union européenne.
12h30 "Il semble que (Mouammar) Kadhafi ne contrôle plus la situation en Libye", affirme à Rome le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. La crise libyenne inquiète l'Italie à plusieurs titres...
12h00 Une correspondant d'Al Jazeera commente la situation à al-Baida, une ville de l'est du pays. Selon elle, les manifestants ne veulent pas d'une Libye divisée entre une zone contrôlée par le régime et une autre par la contestation. "Ils veulent une Libye unie, ils veulent que Tripoli reste la capitale de ce pays".
11h50 Une vidéo en provenance de Misrata, selon le collectif Libyan Youth Movement. Il s'agit de la troisième ville du pays, désormais contrôlée par le mouvement de contestation.
11h15 Selon Al Jazeera Arabic, certaines zones de Tripoli seraient désormais sous le contrôle des protestataires. La chaîne estime que les affrontements de la nuit auraient fait au moins sept victimes dans la capitale.
11h00 "Avant le massacre à Tripoli, des manifestants ont hissé le drapeau de l'indépendance sur un rond-point dans le quartier de Tajoura", raconte le blogueur Iyad El-Baghdadi sur Twitter. Il poste une vidéo qui correspond selon lui à cette scène sur Youtube.
Dans l'est de la ville, au moins deux manifestants ont été tués par des pro-Kadhafi dans le quartier populaire de Fachloum, selon un témoin. Dans ce quartier, tout comme dans celui de Ben Achour, des témoins ont signalé des "tirs nourris sur tous ceux qui se (trouvaient) dans la rue".
Dans la nuit de vendredi à samedi, aux Nations unies.Les diplomates poursuivent les négociations pour aboutir à une résolution. Le projet de texte commun évoque des sanctions telles qu'un embargo sur les armes, un autre embargo sur les voyages du colonel Kadhafi et un gel de ses avoirs, selon des diplomates.
Vendredi soir, à Tripoli. Dans certains quartiers de Tripoli, l'électricité est coupée. "Nous étions terrifiés. Nous pensions qu'ils préparaient une attaque. Nous avons pris tout ce qui pouvait servir d'armes et nous avons gardé la porte de la maison", a raconté un habitant le lendemain matin.
Vendredi soir, à New York. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon affirme que le Conseil de sécurité doit prendre au plus vite "mesures décisives". Un projet de résolution du Conseil de sécurité prévient Mouammar Kadhafi que les violences pourraient être considérées comme des crimes contre l'humanité.
Vendredi, 18h30, à Tripoli.Kadhafi prend la parole devant une foule de plusieurs centaines de partisans dans le centre de Tripoli: "Nous allons nous battre et nous les vaincrons", lance-t-il. "S'il le faut, nous ouvrirons tous les dépôts d'armes pour armer tout le peuple."
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