TOUT EST DIT

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mardi 19 octobre 2010

L'entreprise au féminin

Chacun sa liste. Après « Forbes », « Fortune » publie son classement des femmes les plus puissantes aux Etats-Unis et dans le monde. Mais à la différence de « Forbes » qui consacre cette année Michelle Obama et relègue Angela Merkel de la première place en 2009 à la quatrième, « Fortune » se concentre sur les femmes à la tête des entreprises. Et la femme la plus puissante aux Etats-Unis, pour la cinquième année consécutive, est Indra Nooyi, la PDG de PepsiCo qui devance Irene Rosenfeld, celle de KraftFoods. La raison de ce choix : ces deux femmes ont réalisé de difficiles acquisitions qui ont permis d'accroître le chiffre d'affaires de leur entreprise respective.

La communication n'est pas oubliée. Car à la 50 e place du palmarès américain figure Kattie Cotton (44 ans), la grande prêtresse d'Apple pour les lancements des iPod, iPhone, iPad… Le classement international (hors Etats-Unis) est, lui, révélateur des grands changements géo-économiques avec la montée en puissance des femmes dans les pays émergents. Sur les 20 pays qui figurent dans la sélection, la Chine aligne sept femmes, sans oublier une à Hong Kong, et l'Inde quatre.

Paradoxalement, le classement fait apparaître une autre rivalité : celle entre la Grande-Bretagne et la France. C'est l'Angleterre qui remporte la palme avec 10 femmes les plus puissantes dans le monde sur cinquante. La première est Cynthia Carroll, la patronne d'Anglo American, et la troisième Marjorie Scardino à la tête du groupe britannique Pearson. La France est numéro deux avec neuf sociétés dirigées par des femmes dont Anne Lauvergeon, la première des Françaises au 16 e rang mondial pour « Fortune ». La patronne d'Areva figure aussi en tête des Françaises devant Carla Bruni sur le palmarès « Forbes » (24 e et 35 e respectivement).

Ces classements sont évidemment loin de critères scientifiques et donnent l'impression d'être un listing du Women's Forum. Mais ils sont la preuve de l'émergence des femmes à la tête des grandes sociétés. Avec vraisemblablement une approche différente de celle des hommes. Du moins si l'on en croit Christine Lagarde, la 43 e femme la plus puissante dans le monde de « Forbes ». Pour la ministre, les femmes projettent « moins de libido, moins de testostérone »…

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