Le procureur de la République de Meaux, Christian Girard a annoncé aujourd'hui que la jeune joggeuse qui avait affirmé avoir été victime d'un rapt, le 10 octobre en Seine-et-Marne, a reconnu devant la justice n'avoir jamais été enlevée. Elle a toutefois été dispensée de peine.
Hier, le site internet du Figaro, expliquait que l'enlèvement de cette joggeuse cachait en fait une fugue mais les enquêteurs se refusaient à employer le mot fugue et d'affirmer que cette histoire repose sur une affabulation totale.
Pour mémoire, la jeune femme a été retrouvée à deux kilomètres de son domicile familial avec un sac à dos sur le dos, comme l'affirmait dès le lendemain un voisin de la jeune femme, Christian Simonnet, 71 ans, qui avait en effet affirmé l’avoir vu le 10 octobre avant 20 heures, soit trois heures et demie avant qu'elle ne soit retrouvée. C’est dans ce sac que se trouvait un duvet.
Le 14 octobre, le procureur adjoint de Meaux avait annoncé que des investigations techniques ont été ordonnées dans cette affaire et que les enquêteurs tentent de vérifier les déclarations de la jeune fille.
Le lendemain de sa disparition et devant les gendarmes de la section de recherches de Paris, chargés de l'enquête, la jeune femme de 18 ans, Marine Arcolle, avait répété sa version des faits.
Selon la version de la jeune femme, elle est allée faire son footing, elle est abordée par un cycliste qui la menace avec un couteau et qui la séquestre en l'obligeant à marcher à côté de lui pendant plusieurs heures. Elle a ensuite pu s'échapper.
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