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mercredi 8 septembre 2010

Zone euro: "la croissance va ralentir"

La croissance économique dans la zone euro devrait ralentir au second semestre de cette année comme dans d'autres régions du monde, a déclaré mardi Jürgen Stark, l'un des membres du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), qui a souligné les risques perceptibles pour l'après-2010.

"Nous sommes satisfaits de l'évolution récente de la situation économique mais nous avons aussi déclaré que nous percevions certains risques pour les perspectives économiques au-delà de cette année", a-t-il dit dans un discours. La BCE a laissé la semaine dernière ses taux d'intérêt inchangés et elle a prolongé ses opérations de refinancement illimité à une semaine et à trois mois jusqu'à la mi-janvier 2011 au moins.

Jürgen Stark, réputé pour être l'un des plus farouches partisans de la lutte contre l'inflation au sein de la banque centrale, a ajouté ne percevoir ni signe d'inflation, ni signe de déflation dans la zone euro. "Les anticipations d'inflation sont pleinement ancrées, en ligne avec la stabilité des prix", a-t-il dit, ajoutant que la politique monétaire et les mesures de soutien au crédit de la BCE étaient "accommodantes mais appropriées".

Il a souligné que la BCE était bien consciente des risques liés au maintien prolongé de taux bas. "Une période trop longue de taux d'intérêt aurait des conséquences défavorables et nous procéderons très attentivement pour assurer que cela ne se produise pas", a-t-il dit. Il a assuré que la banque centrale ne retirerait que progressivement ses mesures de soutien, en évoquant une amélioration inégale de la situation des banques de la zone euro.

"Nous assistons à une reprise du marché monétaire, la confiance entre les banques a augmenté mais cela n'est pas valable pour l'ensemble du système bancaire" de la zone euro, a-t-il dit. "Nous prenons des décisions mois après mois et nous sommes bien avisés de procéder ainsi."

A propos des finances publiques, Jürgen Stark a averti que certains pays restaient dans une situation précaire et il a plaidé pour des efforts de consolidation accrus. Il a jugé "réaliste" le plan d'assainissement budgétaire de la Grèce et il a apporté son soutien à l'Irlande, confrontée à l'envolée du coût du soutien à son secteur bancaire. "Je suis tout à fait convaincu que le gouvernement irlandais maîtrise le problème et qu'il continuera de le faire", a-t-il dit.

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