Notre Hyperprésident a dû rêver hier, devant le flot montant des manifestants, de pouvoir inverser le cours des fleuves, comme prétend le faire son collègue Président du Kazakhstan. Il a dû imaginer un instant que le flot reflue de la Nation à la République, et cette fois en soutien de sa réforme des retraites… Reste que, sans être kazakh, notre Président n'est pas sans ressources. Les opposants à la réforme ont mobilisé, et fortement, mais la rue n'est pas l'opinion. Son pari est qu'une majorité de Français s'est résignée à travailler plus longtemps, à condition d'avoir l'impression que l'effort est justement réparti. Et il veut croire que la répétition des manifestations et des grèves, avec les tracas qu'elles charrient, finira par lasser. En clair, notre Président ne prétend pas inverser le fleuve des mécontents - il espère seulement l'assécher peu à peu, à l'usure.
mercredi 8 septembre 2010
Fleuves
Notre Hyperprésident a dû rêver hier, devant le flot montant des manifestants, de pouvoir inverser le cours des fleuves, comme prétend le faire son collègue Président du Kazakhstan. Il a dû imaginer un instant que le flot reflue de la Nation à la République, et cette fois en soutien de sa réforme des retraites… Reste que, sans être kazakh, notre Président n'est pas sans ressources. Les opposants à la réforme ont mobilisé, et fortement, mais la rue n'est pas l'opinion. Son pari est qu'une majorité de Français s'est résignée à travailler plus longtemps, à condition d'avoir l'impression que l'effort est justement réparti. Et il veut croire que la répétition des manifestations et des grèves, avec les tracas qu'elles charrient, finira par lasser. En clair, notre Président ne prétend pas inverser le fleuve des mécontents - il espère seulement l'assécher peu à peu, à l'usure.
Notre Hyperprésident a dû rêver hier, devant le flot montant des manifestants, de pouvoir inverser le cours des fleuves, comme prétend le faire son collègue Président du Kazakhstan. Il a dû imaginer un instant que le flot reflue de la Nation à la République, et cette fois en soutien de sa réforme des retraites… Reste que, sans être kazakh, notre Président n'est pas sans ressources. Les opposants à la réforme ont mobilisé, et fortement, mais la rue n'est pas l'opinion. Son pari est qu'une majorité de Français s'est résignée à travailler plus longtemps, à condition d'avoir l'impression que l'effort est justement réparti. Et il veut croire que la répétition des manifestations et des grèves, avec les tracas qu'elles charrient, finira par lasser. En clair, notre Président ne prétend pas inverser le fleuve des mécontents - il espère seulement l'assécher peu à peu, à l'usure.
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