Imaginez un instant que Madame Bettencourt ne se soit pas fâchée avec sa fille. Imaginez que cette banale querelle de gros sous, comme il en existe dans toutes les familles, même les plus modestes, n'ait pas emporté dans sa tourmente un ministre justement en train de gérer le dossier le plus sensible du moment… On n'aurait alors jamais rien su de la Légion d'honneur de Monsieur de Maistre, dont on aurait d'ailleurs continué d'ignorer jusqu'à l'existence, et nous n'aurions parlé ce matin que des retraites. Cela tient donc à vraiment peu de chose, la politique. On passe des mois à concocter une réforme définitive, à verrouiller un plan de bataille - et tout dérape pour un gigolo trop gourmand, une vieille femme trop généreuse ou une héritière trop exclusive. C'est la loi de la politique, un grain de sable suffit parfois à contrarier un grand dessein. C'est mesquin, mais c'est ainsi.
mercredi 8 septembre 2010
Mesquin
Imaginez un instant que Madame Bettencourt ne se soit pas fâchée avec sa fille. Imaginez que cette banale querelle de gros sous, comme il en existe dans toutes les familles, même les plus modestes, n'ait pas emporté dans sa tourmente un ministre justement en train de gérer le dossier le plus sensible du moment… On n'aurait alors jamais rien su de la Légion d'honneur de Monsieur de Maistre, dont on aurait d'ailleurs continué d'ignorer jusqu'à l'existence, et nous n'aurions parlé ce matin que des retraites. Cela tient donc à vraiment peu de chose, la politique. On passe des mois à concocter une réforme définitive, à verrouiller un plan de bataille - et tout dérape pour un gigolo trop gourmand, une vieille femme trop généreuse ou une héritière trop exclusive. C'est la loi de la politique, un grain de sable suffit parfois à contrarier un grand dessein. C'est mesquin, mais c'est ainsi.
Imaginez un instant que Madame Bettencourt ne se soit pas fâchée avec sa fille. Imaginez que cette banale querelle de gros sous, comme il en existe dans toutes les familles, même les plus modestes, n'ait pas emporté dans sa tourmente un ministre justement en train de gérer le dossier le plus sensible du moment… On n'aurait alors jamais rien su de la Légion d'honneur de Monsieur de Maistre, dont on aurait d'ailleurs continué d'ignorer jusqu'à l'existence, et nous n'aurions parlé ce matin que des retraites. Cela tient donc à vraiment peu de chose, la politique. On passe des mois à concocter une réforme définitive, à verrouiller un plan de bataille - et tout dérape pour un gigolo trop gourmand, une vieille femme trop généreuse ou une héritière trop exclusive. C'est la loi de la politique, un grain de sable suffit parfois à contrarier un grand dessein. C'est mesquin, mais c'est ainsi.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire