TOUT EST DIT

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vendredi 17 septembre 2010

Un "Grec de l'étranger" au secours de son pays

La voix est calme, les gestes posés. Pourtant, Georges Papaconstantinou est un homme pressé. Son quotidien, depuis un an qu'il est en poste au ministère des finances grec, laisse peu de place à la rêverie. Il doit jongler avec les chiffres d'un déficit vertigineux, négocier à la Commission européenne et au Fonds monétaire international, préparer la rue à l'austérité tout en courtisant les investisseurs internationaux...
Mais la tâche ne semble pas effaroucher ce francophone, plus technocrate que politique et habitué des rouages bruxellois. Il est l'un de ces "Grecs de l'étranger" - tout comme le premier ministre Georges Papandréou. Formé à la London School of Economics et à la New York University, M. Papaconstantinou a ensuite travaillé pour l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pendant dix ans à Paris. A 48 ans, il a passé plus de la moitié de sa vie hors de son pays.

Il a regagné la Grèce il y a douze ans pour devenir conseiller économique de l'ex-chef de gouvernement Costas Simitis. Eurodéputé en 2009, il fut un temps porte-parole du Pasok quand la droite était au pouvoir. Marié à une écrivaine danoise, il garde, malgré son ingrate mission, une popularité élevée. Peut-être est-ce parce qu'il s'est mis à l'heure de la rigueur en acceptant de baisser son salaire et de troquer sa Mercedes de fonction... contre une Skoda.

LA CLASSE POLITIQUE FRANÇAISE DEVRAIT EN PRENDRE DE LA GRAINE, QU'ELLE SOIT DE DROITE COMME DE GAUCHE, SURTOUT DE GAUCHE D'AILLEURS.

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