Rien n'est plus doux que de recevoir un chèque de l'État ou de la Sécu. On donne, on paie, on cotise tout au long de l'année en ronchonnant, Français oblige, et puis un jour, ça revient. Enfin, ça dépend… Pour le résumer simplement, en matière de remboursements, mieux vaut être riche que malade. D'un côté l'assurance-maladie rembourse de moins en moins au fil des ans et des plans de redressement, et ça ne va pas s'arranger avec les mesures révélées hier. De l'autre, l'État se montre toujours plus généreux pour les riches bénéficiaires du bouclier fiscal, qui se sont partagés près de 700 millions d'euros. Disons-le autrement : plus on est malade, moins on est remboursé, mais plus on est riche, plus on est remboursé. Sûr que notre Président saura nous expliquer la justice de ces remboursements à géométrie variable. Sinon, ils pourraient bien susciter une levée de boucliers.
vendredi 17 septembre 2010
Remboursez
Rien n'est plus doux que de recevoir un chèque de l'État ou de la Sécu. On donne, on paie, on cotise tout au long de l'année en ronchonnant, Français oblige, et puis un jour, ça revient. Enfin, ça dépend… Pour le résumer simplement, en matière de remboursements, mieux vaut être riche que malade. D'un côté l'assurance-maladie rembourse de moins en moins au fil des ans et des plans de redressement, et ça ne va pas s'arranger avec les mesures révélées hier. De l'autre, l'État se montre toujours plus généreux pour les riches bénéficiaires du bouclier fiscal, qui se sont partagés près de 700 millions d'euros. Disons-le autrement : plus on est malade, moins on est remboursé, mais plus on est riche, plus on est remboursé. Sûr que notre Président saura nous expliquer la justice de ces remboursements à géométrie variable. Sinon, ils pourraient bien susciter une levée de boucliers.
Rien n'est plus doux que de recevoir un chèque de l'État ou de la Sécu. On donne, on paie, on cotise tout au long de l'année en ronchonnant, Français oblige, et puis un jour, ça revient. Enfin, ça dépend… Pour le résumer simplement, en matière de remboursements, mieux vaut être riche que malade. D'un côté l'assurance-maladie rembourse de moins en moins au fil des ans et des plans de redressement, et ça ne va pas s'arranger avec les mesures révélées hier. De l'autre, l'État se montre toujours plus généreux pour les riches bénéficiaires du bouclier fiscal, qui se sont partagés près de 700 millions d'euros. Disons-le autrement : plus on est malade, moins on est remboursé, mais plus on est riche, plus on est remboursé. Sûr que notre Président saura nous expliquer la justice de ces remboursements à géométrie variable. Sinon, ils pourraient bien susciter une levée de boucliers.
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