Claude Chabrol connaissait bien la bourgeoisie - il en était, de naissance. Il savait qu'un bourgeois, c'est l'argent, le pouvoir, et la bonne conscience nécessaire à une jouissance discrète, sereine et convenable. C'est d'ailleurs là que commence un film de Chabrol, au moment où s'effrite la bonne conscience, où la jouissance devient scandaleuse. On enterre aujourd'hui Chabrol sous les compliments… C'est bien, mais l'on pourrait aussi se demander où sont passés les bourgeois. Car on n'en parle plus, dans notre pays. On moque les bourgeois-bohème, les bobos, mais on les devine plus ridicules que puissants. Et l'on fait comme si le bourgeois s'était fondu dans la classe moyenne qu'il convient de défendre, parce qu'elle se lève tôt. Au fait, parlant de bourgeois, savez-vous que Chabrol préparait un film sur l'affaire Woerth-Bettencourt ? Rien que pour cela, on regrette qu'il soit parti…
lundi 13 septembre 2010
Bourgeois
Claude Chabrol connaissait bien la bourgeoisie - il en était, de naissance. Il savait qu'un bourgeois, c'est l'argent, le pouvoir, et la bonne conscience nécessaire à une jouissance discrète, sereine et convenable. C'est d'ailleurs là que commence un film de Chabrol, au moment où s'effrite la bonne conscience, où la jouissance devient scandaleuse. On enterre aujourd'hui Chabrol sous les compliments… C'est bien, mais l'on pourrait aussi se demander où sont passés les bourgeois. Car on n'en parle plus, dans notre pays. On moque les bourgeois-bohème, les bobos, mais on les devine plus ridicules que puissants. Et l'on fait comme si le bourgeois s'était fondu dans la classe moyenne qu'il convient de défendre, parce qu'elle se lève tôt. Au fait, parlant de bourgeois, savez-vous que Chabrol préparait un film sur l'affaire Woerth-Bettencourt ? Rien que pour cela, on regrette qu'il soit parti…
Claude Chabrol connaissait bien la bourgeoisie - il en était, de naissance. Il savait qu'un bourgeois, c'est l'argent, le pouvoir, et la bonne conscience nécessaire à une jouissance discrète, sereine et convenable. C'est d'ailleurs là que commence un film de Chabrol, au moment où s'effrite la bonne conscience, où la jouissance devient scandaleuse. On enterre aujourd'hui Chabrol sous les compliments… C'est bien, mais l'on pourrait aussi se demander où sont passés les bourgeois. Car on n'en parle plus, dans notre pays. On moque les bourgeois-bohème, les bobos, mais on les devine plus ridicules que puissants. Et l'on fait comme si le bourgeois s'était fondu dans la classe moyenne qu'il convient de défendre, parce qu'elle se lève tôt. Au fait, parlant de bourgeois, savez-vous que Chabrol préparait un film sur l'affaire Woerth-Bettencourt ? Rien que pour cela, on regrette qu'il soit parti…
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