Le combat de trop ? Pas si sûr. Beaucoup étaient dubitatifs en découvrant le nom de Sylvester Stallone en triple (réalisateur, scénariste et acteur) tête d'affiche du blockbuster « The Expendables », qui envahit les écrans français ce mercredi. Il est certes loin le temps où Rocky et Rambo raflaient la mise hollywoodienne. Les plus récents épisodes de ces franchises avaient tout de la fin de série, tant sur le plan cinématographique qu'en termes de résultat. Au point que l'« étalon italien » semblait désormais confiné dans la loge des has been, ou invité à se concentrer sur son autre passion, l'art contemporain. Mais l'homme est un vrai dur à cuire, avec un sens de l'autodérision qui dans le show-business sert de kit de survie. C'est comme une parodie qu'il a conçu « The Expendables », rameutant le ban et l'arrière-ban du « cinoche » d'action des années 1980 et 1990, de Dolph Lundgren, son adversaire dans « Rocky IV » à Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger dans des rôles mineurs, sans oublier Mickey Rourke ressuscité par « Iron Man 2 » et Jet Li, pour la mondialisation par le karaté. Aux Etats Unis, le pari semble déjà gagné. « The Expendables » a terminé en tête du box-office le week-end dernier, récoltant près de 35 millions de dollars, malgré une concurrence féroce emmenée par le nouveau film de Julia Roberts. Joli pied de nez de celui que l'on appelle « Sly ». Surnom qui, il est vrai, signifie… rusé...(la suite est dans le journal "Les Echos")
mercredi 18 août 2010
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