TOUT EST DIT

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vendredi 6 août 2010

La liasse coulée

et de ses soutiens s'est un peu plus dévaluée, hier, avec la mise au jour d'une nouvelle intervention dans un dossier fiscal, celui cette fois du dégrèvement de la succession César. Trois fois rien comme on dit chez les Bettencourt : 27 millions d'euros qui ne sont pas allés dans les caisses de l'État après négociation avec un des principaux et très généreux pourvoyeurs de l'UMP qui, n'en doutons pas, aura su se conduire. Ce n'est plus un conflit d'intérêts, c'est un détournement d'impôts, un abus de biens publics caractérisé. Les trop grossières ficelles de la diversion ont fait long feu et Nicolas Sarkozy n'a plus que le remaniement et le départ du ministre du Travail pour calmer l'incendie qui annonce à sa majorité un séisme pour 2012.

de ces sommes qui ressemblent à des gains du Loto, le cas Woerth n'a plus d'importance. Le problème qui se pose désormais et qui appelle de vraies réponses plus que des manoeuvres de diversion, c'est celui du financement politique de la Sarkozie. Le malodorant imbroglio Bettencourt met en pleine lumière l'inquiétante proximité entre le pouvoir et l'argent. Éric Woerth n'est qu'une pièce du système comme l'était Monatte, ce proche de Mitterrand au coeur des fausses factures d'Urba qui finançaient les socialistes.

est lié à l'argent jusqu'à la compromission, c'est son action qui est ficelée par les exigences des payeurs. À n'être que le produit des lobbies de l'argent, les élus et les gouvernants ne sont plus rien d'autre que les agents des grandes fortunes. C'est une déviation du libéralisme qui renforce le système capitaliste et les grandes entreprises financières au détriment du tissu industriel et de production.

irréprochable » devrait être de mettre notre système politique à l'abri des contraintes de l'argent. Les affaires Woerth marquent la dépendance financière dans laquelle les donateurs du premier cercle ont placé l'UMP. Or, on ne peut pas prétendre mener une politique juste et servir l'intérêt général quand on est otages de grands patrons dont on a marqué l'importance en grande pompe, dès les résultats de l'élection présidentielle connue.

DANIEL RUIZ

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