Un an déjà ! Voilà un an qu'à Londres, les dirigeants du G20 se réunissaient avec tambours et trompettes. Leur ambition ? Endiguer la finance-casino pour éviter que la crise ne tourne au chaos. Conscients de leur responsabilité face à l'Histoire, les capitalistes en chef s'étaient engagés à bouter le protectionnisme, à hisser haut le contrôle, à pousser le multilatéralisme financier. Un an après, que sont ces belles intentions devenues ? Un champ de déceptions. Certes, les États n'ont pas pris le risque de se claquemurer derrière des protections mortifères. Pour autant, un égoïsme mâtiné de nationalisme est apparu ici ou là, et entre autres en Europe. Certes, les paradis fiscaux ont été mis à l'index. Mais les experts notent une opacité accrue des transactions financières. Certes, le FMI a vu ses moyens renforcés. Sans que le Fonds puisse cependant contrebalancer les pouvoirs retrouvés des grands acteurs de la finance. Résultat ? Les bonus sont de retour et les banques irlandaises au bord de l'implosion. La Grèce se retrouve menacée par les spéculateurs et la coordination des plans de sortie de crise enterrée. Esprit de Londres, où es-tu ?
samedi 3 avril 2010
Déception
Un an déjà ! Voilà un an qu'à Londres, les dirigeants du G20 se réunissaient avec tambours et trompettes. Leur ambition ? Endiguer la finance-casino pour éviter que la crise ne tourne au chaos. Conscients de leur responsabilité face à l'Histoire, les capitalistes en chef s'étaient engagés à bouter le protectionnisme, à hisser haut le contrôle, à pousser le multilatéralisme financier. Un an après, que sont ces belles intentions devenues ? Un champ de déceptions. Certes, les États n'ont pas pris le risque de se claquemurer derrière des protections mortifères. Pour autant, un égoïsme mâtiné de nationalisme est apparu ici ou là, et entre autres en Europe. Certes, les paradis fiscaux ont été mis à l'index. Mais les experts notent une opacité accrue des transactions financières. Certes, le FMI a vu ses moyens renforcés. Sans que le Fonds puisse cependant contrebalancer les pouvoirs retrouvés des grands acteurs de la finance. Résultat ? Les bonus sont de retour et les banques irlandaises au bord de l'implosion. La Grèce se retrouve menacée par les spéculateurs et la coordination des plans de sortie de crise enterrée. Esprit de Londres, où es-tu ?
Un an déjà ! Voilà un an qu'à Londres, les dirigeants du G20 se réunissaient avec tambours et trompettes. Leur ambition ? Endiguer la finance-casino pour éviter que la crise ne tourne au chaos. Conscients de leur responsabilité face à l'Histoire, les capitalistes en chef s'étaient engagés à bouter le protectionnisme, à hisser haut le contrôle, à pousser le multilatéralisme financier. Un an après, que sont ces belles intentions devenues ? Un champ de déceptions. Certes, les États n'ont pas pris le risque de se claquemurer derrière des protections mortifères. Pour autant, un égoïsme mâtiné de nationalisme est apparu ici ou là, et entre autres en Europe. Certes, les paradis fiscaux ont été mis à l'index. Mais les experts notent une opacité accrue des transactions financières. Certes, le FMI a vu ses moyens renforcés. Sans que le Fonds puisse cependant contrebalancer les pouvoirs retrouvés des grands acteurs de la finance. Résultat ? Les bonus sont de retour et les banques irlandaises au bord de l'implosion. La Grèce se retrouve menacée par les spéculateurs et la coordination des plans de sortie de crise enterrée. Esprit de Londres, où es-tu ?
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