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lundi 23 novembre 2009

L'UMP dévoile son "palmarès 2009 de la folie fiscale des régions" de gauche

A quatre mois des élections régionales, l'UMP a présenté lundi lors de son point de presse hebdomadaire le "palmarès 2009 de la folie fiscale des régions" présidées par la gauche, en octroyant "un prix spécial du jury" au maire (PS) de la capitale Bertrand Delanoë. Le porte-parole du Mouvement populaire, Frédéric Lefebvre, et son adjoint Dominique Paillé, ont décerné devant la presse les "trophées Satanas" (nom du personnage principal du dessin animé "Les fous du volant", ndlr) d'or, d'argent et de bronze aux présidents des vingt régions (sur 22 métropolitaines) détenues par la gauche, qui ont le plus augmenté la fiscalité en 5 ans.

Absente de ce palmarès, la présidente (PS) du Poitou-Charentes, Ségolène Royal, n'apparaît dans aucune des catégories citées : "foncier bâti, foncier non bâti, taxe professionnelle (TP)". Le président (divers gauche depuis son exclusion du PS) de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, très en pointe contre la réforme en cours de la taxe professionnelle, obtient deux "Satanas d'or", un pour la taxe professionnelle (+ 90 %), et un deuxième pour le "Foncier bâti" (+ 90 %), selon l'UMP. La Bourgogne, présidée par François Patriat (PS), obtient deux "Satanas d'argent" pour le Foncier non bâti (+ 60 %) - ex aequo dans cette catégorie avec Michel Vauzelle (Paca) - et pour la taxe professionnelle (+ 86 %). Jean-Paul Huchon (Ile-de-France) est doublement primé : avec le "bronze" pour la taxe professionnelle (+ 69 %), un podium qu'il partage avec Jean-Jack Queyranne (Rhône-Alpes), et le "bronze" qu'il obtient seul pour le non bâti (+ 47 %). Autre primé, le président socialiste d'Auvergne, René Souchon avec l'"or" pour le non bâti et l"argent" pour le bâti (+ 71 %). Enfin, l'UMP décerne un prix spécial pour "l'ensemble de son oeuvre" à Bertrand Delanoë, crédité d'un bond de 8 % "sur l'ensemble des taxes". Dominique Paillé a relevé que la Corse (une des deux régions avec l'Alsace présidée par la droite) n'augmentait pas ses impôts, avançant cette explication : "parce que le PS n'y est pas représenté".

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