TOUT EST DIT

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jeudi 26 novembre 2009

La hausse de salaire envisagée des fonctionnaires européens fait polémique

La Commission européenne a indiqué, jeudi 26 novembre, avoir proposé une hausse de salaire annuelle de 3,7 % pour ses 38 000 fonctionnaires et agents, malgré le fait que l'UE soit à l'heure de la rigueur et que les émoluments du service public soient gelés dans certains pays. Il s'agit à ce stade d'un projet, qui doit encore être validé par les Etats européens, mais suscite déjà la controverse.
La ministre de la fonction publique autrichienne, Gabriele Heinisch-Hosek, a critiqué la proposition en estimant que, par temps de crise économique et de montée du chômage, une telle augmentation de salaire est "totalement impensable". "0 % serait plus adapté", assure la ministre.

La Commission s'est défendue en assurant travailler sur la base d'une méthode "objective" fixée par la législation européenne. Selon la porte-parole de l'exécutif européen, Valérie Rampi, ce sont des éléments statistiques qui déterminent les salaires des fonctionnaires publics. Ainsi, les augmentations salariales sont calculées à partir d'un rapport de l'Office européen des statistiques (Eurostat). Ce dernier se fonde lui-même d'une part sur un indice du coût de la vie à Bruxelles, et d'autre part sur l'évolution des salaires des membres de la fonction publique d'un échantillon d'Etats en comprenant huit : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et Royaume-Uni.

INDEMNITÉS DES COMMISSAIRES CRITIQUÉES

Depuis le début de la crise économique, Bruxelles a ouvert de nombreuses procédures pour dénoncer les déficits publics excessifs de plusieurs Etats européens. La Grèce, l'Irlande, la Hongrie et les Etats baltes notamment ont dû geler les salaires de leurs fonctionnaires pour réduire leurs dépenses. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le futur président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, bénéficient chacun d'un salaire de 304 000 euros nets par an (hors indemnités de résidence et de représentation).

L'exécutif européen avait déjà été critiqué en début d'année au sujet de la rémunération de ses commissaires. Le système en place leur octroie en effet une indemnité allant jusqu'à 65 % de leur salaire pendant les trois ans suivant leur départ. L'argument avancé pour justifier cette indemnité est de faciliter leur "réinsertion professionnelle", puisque certains postes dans le privé leur sont fermés pour éviter des conflits d'intérêt. Le salaire d'un commissaire européen est d'environ 20 000 euros nets par mois.

AVEC TOUS LES DÉSAVANTAGES QU'ILS ONT, LES PAUVRES, ON VA ENCORE LEUR AUGMENTER LEUR SALAIRE ? MAIS QU'ONT-ILS DONC FAIT D'AUSSI ATROCE POUR MÉRITER ÇA ?

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