Dessin de Sondron.
Mais avec le vote négatif du Parlement britannique et la surprenante décision de Barack Obama de demander l'accord du Congrès avant d'agir, les cartes ont changé, commente le quotidien espagnol La Vanguardia. François Hollande se retrouve désormais "seul, très seul dans la crise syrienne", ajoute le journal, qui explique que son seul allié, les Etats-Unis, se trouve de l'autre côté de l'Atlantique dans une position délicate. La France, selon La Vanguardia, serait d'ailleurs incapable de conduire seule cette intervention.
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De plus, précise le quotidien, François Hollande ne peut même plus compter sur les Français, "hostiles pour 64 % d'entre eux à une intervention française en Syrie", et doit faire face à une opposition qui réclame un vote au Parlement.
Ainsi, le dirigeant politique occidental qui avait proposé avec le plus de conviction d'intervenir en Syrie se retrouve finalement seul, abandonné par ses principaux alliés et par une opinion publique peu convaincue.
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