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dimanche 23 décembre 2012

Exilés fiscaux : aujourd'hui plus que jamais, ils se bousculent vers la porte de sortie


Gérard Depardieu, Bernard Arnault, Alain Afflelou, ou d'autres entrepreneurs méconnus, les candidats français à l'exil fiscal sont de plus en plus nombreux depuis que le gouvernement a annoncé une série de mesures pour taxer les grosses fortunes.
L'acteur Gérard Depardieu, le patron de LVMH Bernard Arnault ou encore le fondateur du groupe lunettier français Alain Afflelou ne sont pas les seuls à chercher à quitter la France, de nombreux cadres et entrepreneurs aux profils variés cherchant à les imiter depuis cet été.
"Les impôts sont tout simplement trop élevés", estime l'avocat fiscaliste parisien Patrick Michaud, qui évoque la nouvelle tranche d'imposition à 75% pour les revenus annuels supérieurs à un million d'euros et l'impôt sur la fortune comme raisons invoquées par les candidats à l'exil fiscal.
  • En Belgique, il n'y a ni ISF, ni taxation des plus-values mobilières et les droits de succession y sont plus faibles qu'en France, même si les salariés belges sont beaucoup plus taxés que leur homologues français.
Philippe Bruneau, président du cercle des fiscalistes français, estime qu'"aujourd'hui ce n'est pas seulement l'argent qui quitte le pays, ce sont aussi les cerveaux".
  • A Londres, la demande serait telle que le Lycée français n'accepterait plus d'inscriptions. Interrogé par Reuters, le Lycée français de Londres a dit "ne pas avoir le droit de communiquer" sur le sujet.
"Cela illustre le niveau d'inquiétude des gens, qui sont prêts à partir avec leur famille et rescolariser leurs enfants en plein milieu d'année", estime Thibault de Saint Vincent, président de Barnes.
  • Profils variés. "A New York et à Londres, ce sont des cadres supérieurs ou des entrepreneurs avec un profil plutôt financier. En Suisse, ce sont des retraités et des rentiers. En Belgique, on va retrouver des entrepreneurs ayant vendu leur société et souhaitant développer des projets ou désireux de poursuivre leur activité en France en prenant le Thalys tous les jours", note Thibault de Saint Vincent.


L'exil d'entrepreneurs n'est pas sans conséquences économiques - en plus des pertes de recettes fiscales consécutives à leur non imposition en France - et sociales puisque ces derniers disposent d'un pouvoir d'achat supérieur à la moyenne et emploient du personnel de maison.
En réponse à cet exil, le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a suggéré l'idée de taxer en France les expatriés français qui bénéficient d'une imposition plus clémente.

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