TOUT EST DIT

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mardi 18 septembre 2012

Serpents 


Si les serpents de mer votaient, cela se saurait – et cela ferait longtemps que les étrangers voteraient en France. Depuis trente ans, la promesse du vote des étrangers aux élections locales fait régulièrement surface : François Mitterrand, puis Nicolas Sarkozy, enfin François Hollande, l’ont agitée. À chaque fois, le serpent de mer a regagné les bas-fonds des promesses non tenues. Les raisons avancées sont toujours les mêmes : pas le moment, pas la priorité. Et notre ministre de l’Intérieur vient de les ressortir contre une poignée de députés socialistes qui sommaient le gouvernement de se hâter. Le droit de vote n’est pas le meilleur chemin vers l’intégration, a expliqué M. Valls, qui fut espagnol avant d’être naturalisé. Il a peut-être raison. Mais il faudrait alors que notre Président le dise clairement, et replonge le serpent dans la mer. Jusqu’au prochain président.

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