TOUT EST DIT

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lundi 10 septembre 2012

Hollande découvre la crise et se convertit au Sarkozysme


Finies les belles promesses impossibles. Finis les grands discours démagogiques. François Hollande a mis quatre mois à comprendre que l’état de la France était gravissime et qu’il ne permettait plus un retour aux vieilles lunes socialistes. Une conversion tardive au sarkozysme et au pragmatisme économique.
La droite a beau jeu de railler l’amateurisme du président de la République et de son gouvernement. Le constat est en effet amer de voir François Hollande, après plus de cent jours à la tête du pays, présenter pour la première fois aux Français son programme économique et sa vision de la sortie de crise.
Il faut dire que le vide abyssal du programme socialiste, pas une seule fois contesté par les élites médiatiques qui ont fait une campagne éhontée en faveur de l’ancien député de la Corrèze, ne laissait présager rien de bon et que les trois mois d’inaction du gouvernement étaient surtout destinées à faveur avaler la pilule du renoncement aux électeurs de gauche.
Car pour tardif et insuffisant qu’ait été le discours de François Hollande, il a le mérite de ne pas voiler l’immensité de la crise et des efforts à consentir par la Nation pour sortir de la spirale du déclin… Hélas les mesurettes proposées par le président, et son acharnement sur les « ménages aisés » (ce qui en langage socialiste signifie classes moyennes) ne présage pas de recettes miracles.
Au moins sait-on désormais que la gauche à la sauce Hollande ne fera pas n’importe quoi avec les finances du pays et ne mènera pas la politique suicidaire annoncée au cours de la campagne électorale.

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