TOUT EST DIT

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dimanche 15 juillet 2012

AVIS SUITE À LA PRESTATION FOIREUSE DE HOLLANDE, FAUX PRÉSIDENT.


Du hollandisme à l'état pur. Faire du François Hollande, c'est d'abord s'en référer de façon appuyée à l'héritage laissé par la droite. Le nouveau président de la République affiche toujours ce souci : rappeler le legs - il n'a pas dit le fardeau, mais c'est ce qu'il pense - dont il a hérité. Il l'a fait en évoquant le dossier PSA et la façon dont l'annonce du plan a été, selon lui, différée ("il y a eu mensonge et report après les élections"). Il l'a fait ensuite en citant trois chiffres - ceux de la dette, du chômage et du déficit du commerce extérieur - qui résument à ses yeux le bilan de la droite au pouvoir et les contraintes qui pèsent dorénavant sur lui. Il l'a fait enfin en se référant au récent rapport de la Cour des comptes qui, a-t-il dit, exige de "combler les impasses de nos prédécesseurs". Cette méthode est de plus en plus risquée. Combien de temps les Français continueront-ils de dédouaner leur nouveau président de la République des difficultés qu'ils rencontrent en les imputant à son prédécesseur ? Le plus longtemps possible, semble espérer l'intéressé. Quand François Hollande dit : "je ne veux pas décider de tout, tout seul", il ajoute opportunément en fin de phrase : "c'est fini". Dans quelle mesure les Français peuvent-ils se satisfaire d'un président qui semble définir sa façon d'exercer le pouvoir principalement à partir du contre-exemple fourni par son prédécesseur ? Faire du François Hollande, c'est enfin aborder les problèmes de façon très singulière, en douceur plutôt qu'en force. Durant l'interview, une petite phrase résumait cela : le président de la République, a-t-il dit, "doit être un facteur d'apaisement, de conciliation, de compromis". Quand il le veut, le chef de l'Etat peut en effet prendre des engagements fermes : à propos du plan social chez PSA, "l'Etat ne laissera pas faire" et il n'y aura "aucun licenciement sec chez Peugeot", a-t-il promis. A propos des efforts fiscaux, "nous n'allons pas nous diriger vers ces catégories-là", a-t-il assuré en parlant des classes moyennes. A propos du tweet adressé par sa compagne à l'adversaire de Ségolène Royal aux législatives, il a promis qu'un tel épisode ne se reproduirait pas. Face à Claire Chazal et Laurent Delahousse, le chef de l'Etat a en partie essayé de jouer la montre, évitant certains sujets délicats et profitant de questions posées par ses interlocuteurs pour faire l'autopromotion de ses premières semaines passées à la tête de l'Etat. J'ai comme l'impression que ce président normal n'a pas pris beaucoup de décisions depuis le début de sa mandature. Si son slogan de campagne était le changement... c'est maintenant; cela ne se voit pas et les experts en politique ou en économie sont assez perplexes sur ses possibilités.Les tergiversations et autres gesticulations de son équipe gouvernementale ne sont pas faites pour rassurer l'opinion. Hollande craint les difficultés; c'est une évidence. Hollande a été élu sur des mensonges. Hollande n'est ni plus ni moins que de l'anti Sarkozy...!! Plate , creuse , convenue , sans surprise , et floue , l'interview de Hollande n'aura satisfait que les inconditionnels .

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