Le Point a ressorti les vieux articles que Valérie Trierweiler écrivait pour Paris Match entre 2004 et 2005 sur François Hollande et Ségolène Royal,
quand ils étaient encore en couple. Peu scrupuleuse vis-à-vis de la
déontologie journalistique, Trierweiler y vend (déjà) les talents de son
homme. Surtout, elle règle (déjà) publiquement ses comptes intimes avec
la Madone du Poitou.
Valérie Trierweiler décrit ainsi un François Hollande charismatique
qui « entraîne Ségolène dans ses choix idéologiques ». Le premier
septembre 2005, elle fait (déjà) la promotion du socialiste, assurant
qu’il sera le candidat en 2007, car Dominique Strauss Kahn « regarde
passer les succès de Hollande ». Toutefois, elle ne peut (déjà)
s’empêcher d’envoyer une pique à Ségolène en précisant que DSK, « dans
la guerre des conjoints, il a une longueur d’avance sur son
adversaire ».
Si l’on en croit le Nouvel Observateur,
qui estime que la relation de François Hollande et Valérie Trierweiler
date de 2005, ces extraits de pseudos articles auraient été rédigés par
Trierweiler alors qu’elle était déjà en train de se mettre avec le père
des enfants de Ségolène. Classe !
La lecture de la prose « journalistiquement indépendante » de Valérie
Trierweiler devient éloquente quand elle se concentre sur la
personnalité de sa rivale : « Ségolène sait sortir les griffes si
nécessaire. elle se méfie des femmes qui l’approchent et réagit à la
moindre attaque contre son homme », décrit la compagne de François
Hollande.
Encore plus répugnant, la première concubine de France met en cause
le comportement de mère de Ségolène Royal en sous entendant qu’elle
délaisse ses enfants :
« Le premiers secrétaire est rentré plus d’une fois d’un meeting à
l’autre bout de la France à 2 heures du matin, pour repartir avant 7
heures. Avoir au moins le sentiment de ne pas délaisser les quatre
enfants. [...] Leur mère est restée parfois plus de dix jours sans
revenir à la maison ».
On a du mal à concevoir que Marie-Ségolène ait pu avaler tant de couleuvres…
Quand le président Sarkozy avait osé poser la question de la
proximité entre la gauche et les journalistes, Valérie Trierweiler avait
(déjà) répondu par un Tweet présomptueux (soumission à la mode
oblige…) : « Nicolas Sarkozy ne sait pas ce qu’est le journalisme
indépendant ».
A la lecture des articles publiés par Le Point, cette phrase prend
tout son sens. Il est clair que la concubine présidentielle est
totalement indépendante et prend ses libertés quant à la déontologie
journalistique…
Si elle se sert de sa position de journaliste pour régler des comptes
intimes, pour tenter de souiller l’honneur de sa rivale amoureuse, on
imagine qu’elle n’aura pas trop de problèmes d’éthique à défendre
l’homme qui partage sa vie.
Valérie Trierweiler, l’élégance d’une journaliste indépendante…
mercredi 27 juin 2012
Trierweiler sur Royal : l’élégance d’une journaliste indépendante
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