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mercredi 27 juin 2012

Trierweiler sur Royal : l’élégance d’une journaliste indépendante

Le Point a ressorti les vieux articles que Valérie Trierweiler écrivait pour Paris Match entre 2004 et 2005 sur François Hollande et Ségolène Royal, quand ils étaient encore en couple. Peu scrupuleuse vis-à-vis de la déontologie journalistique, Trierweiler y vend (déjà) les talents de son homme. Surtout, elle règle (déjà) publiquement ses comptes intimes avec la Madone du Poitou.
Valérie Trierweiler décrit ainsi un François Hollande charismatique qui « entraîne Ségolène dans ses choix idéologiques ». Le premier septembre 2005, elle fait (déjà) la promotion du socialiste, assurant qu’il sera le candidat en 2007, car Dominique Strauss Kahn « regarde passer les succès de Hollande ». Toutefois, elle ne peut (déjà) s’empêcher  d’envoyer une pique à Ségolène en précisant que DSK, « dans la guerre des conjoints, il a une longueur d’avance sur son adversaire ».
Si l’on en croit le Nouvel Observateur, qui estime que la relation de François Hollande et Valérie Trierweiler date de 2005, ces extraits de pseudos articles auraient été rédigés par Trierweiler alors qu’elle était déjà en train de se mettre avec le père des enfants de Ségolène. Classe !
La lecture de la prose « journalistiquement indépendante » de Valérie Trierweiler devient éloquente quand elle se concentre sur la personnalité de sa rivale : « Ségolène sait sortir les griffes si nécessaire. elle se méfie des femmes qui l’approchent et réagit à la moindre attaque contre son homme », décrit la compagne de François Hollande.
Encore plus répugnant, la première concubine de France met en cause le comportement de mère de Ségolène Royal en sous entendant qu’elle délaisse ses enfants :
« Le premiers secrétaire est rentré plus d’une fois d’un meeting à l’autre bout de la France à 2 heures du matin, pour repartir avant 7 heures. Avoir au moins le sentiment de ne pas délaisser les quatre enfants. [...] Leur mère est restée parfois plus de dix jours sans revenir à la maison ».
On a du mal à concevoir que Marie-Ségolène ait pu avaler tant de couleuvres…
Quand le président Sarkozy avait osé poser la question de la proximité entre la gauche et les journalistes, Valérie Trierweiler avait (déjà) répondu par un Tweet  présomptueux (soumission à la mode oblige…) : « Nicolas Sarkozy ne sait pas ce qu’est le journalisme indépendant ».
A la lecture des articles publiés par Le Point, cette phrase prend tout son sens. Il est clair que la concubine présidentielle est totalement indépendante et prend ses libertés quant à la déontologie journalistique…
Si elle se sert de sa position de journaliste pour régler des comptes intimes, pour tenter de souiller l’honneur de sa rivale amoureuse, on imagine qu’elle n’aura pas trop de problèmes d’éthique à défendre l’homme qui partage sa vie.
Valérie Trierweiler, l’élégance d’une journaliste indépendante…

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