L’ex-président flotte. D’autant plus qu’une partie de sa famille
politique exige un inventaire de la campagne présidentielle. Il a
repoussé à septembre toute décision sur sa vie professionnelle. Avec ses
proches, il évoque souvent le cas de Valéry Giscard d’Estaing, battu à
l’âge de 55 ans (lui en a 57). Ce dernier n’a eu qu’une idée : se faire
ré-élire. Et si en 1995 Edouard Balladur n’avait pas siphonné les voix
de l’ex-UDF, il aurait été candidat. Pour tenter un come-back, VGE
s’était recentré sur son fief, se faisant réélire député, puis président
du conseil régional.Nicolas Sarkozy, lui, a décidé au contraire de rester en retrait. Une stratégie payante en termes d’image, puisque dans les différents baromètres sa cote a rebondi : + 12 points dans celui de l’Ifop. Et dans l’électorat de droite, il talonne François Fillon. Un proche de l’ancien Premier ministre confie : "François en est persuadé : en 2017, c’est Sarkozy qui sera en face de lui. Pas Copé !". Et tout le monde à l’UMP s’amuse du bon mot de Patrick Buisson : "Je n’ai jamais vu un carnivore devenir herbivore". S’il caresse une telle ambition, Nicolas Sarkozy devra être très prudent dans sa façon de "faire du fric".













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