François Hollande avait annoncé au cours de la campagne
présidentielle qu’il ferait non seulement plier Angela Merkel (on a pu
observer le succès de cette opération), mais qu’il obtiendrait également
gain de cause face aux Chinois et plus globalement face aux autres
dirigeants mondiaux. Le sommet du G 20 de Los Cabos ramène le président
normal sur terre…
Le président socialiste était venu au Mexique avec deux idées centrales qu’il comptait imposer dans les débats : nomination d’un secrétariat permanent du G20 et établissement d’une taxe sur les transactions financières. Il n’aura eu gain de cause sur aucun de ces points et ses confrères l’ont poliment éconduit, se refusant jusqu’à mentionner ces thématiques.
L’apprentissage de la diplomatie pour celui qui jusqu’à récemment avait exercé les hautes fonctions de président du Conseil général de la Corrèze, et dont l’art en relations internationales se limitait à recevoir des lycéens allemands ou anglais de passage dans son département.
Et comme dans le même temps, l’état de grâce international de François Hollande a fondu au gré de ses premières décisions suicidaires (retour à la retraite à 60 ans, embauches de fonctionnaires,…) et a refroidi ses partenaires européens et même les Etats-Unis, la France est plus isolée que jamais sur la scène internationale… et François Hollande n’est en place que depuis un mois.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire