Et voilà que l’Ukraine, le copropriétaire du tournoi de football, gâche l’opération de com polonaise en enfermant la belle Ioulia Timotchenko, icône de la révolution orange, et en déshonorant les droits de l’Homme et la dignité de la femme avec son programme « un supporter une prostituée ». Et voilà que l’équipe nationale est privée d’une victoire en ouverture du tournoi par la Grèce, ce parangon des vices budgétaires et footballistiques en Europe.
La Pologne, c’est le pays modèle du moment, la destination à la mode, l’endroit où il fait bon investir, qu’il est de bon ton de vanter dans les chambres de commerce. Le soleil en moins, cette embellie polonaise rappelle furieusement la gloire de l’Espagne olympique des années 1990 dont on célébrait la croissance, les performances économiques et sportives, les équilibres budgétaires et l’entrée dans l’euro. On a vu cette semaine ce qu’il est advenu du miracle espagnol. Dans la foulée de l’euro de foot, la Pologne se voyait aussi intégrer le club de l’euro. Les instances de l’Europe l’ont ramenée à la raison et l’idée est repoussée... aux calendes grecques.
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