TOUT EST DIT

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jeudi 10 mai 2012

La Grèce face au spectre d’une sortie de la zone euro

Après les législatives de dimanche, où les extrêmes ont réalisé des scores records, le parti de la gauche radicale (Syriza) a jusqu'à mercredi soir pour constituer un nouveau gouvernement. Le vote anti-austérité des Grecs inquiète les dirigeants européens, une possible sortie de la zone euro est même envisagée si la Grèce refuse de suivre le plan de redressement défini par l’UE et le FMI.
Alors que les électeurs grecs se sont clairement exprimés contre la politique d'austérité voulue par l'Union européenne (UE), la Grèce sera confrontée, mardi prochain, à sa première échéance de remboursement à l’UE. Elle devra verser quelque 450 millions d'euros d'obligations. Etant donné le contexte politique, le pays se demande si l’UE acceptera de verser jeudi, l'aide prévue qui s'élève à 5,2 milliards d'euros pour couvrir les arriérés de l'Etat.
Les dirigeants allemands, portugais, espagnols et italiens donneront à ce sujet des conférences de presse ce mercredi. Le rejet par le peuple grec de la politique d'austérité décidée par l’UE effraie les marchés et les responsables européens. Certains observateurs pointent le risque d’une sortie de la zone euro de la Grèce, si celle-ci dénonce les accords passés avec l'UE et le FMI prévoyant un sauvetage de la faillite en échange de son ajustement budgétaire. "Si nous disons non à tout, nous sortons de l'eurozone", a mis en garde Ghikas Hardouvelis, qui a conseillé pendant sept mois le chef du gouvernement Lucas Papademos.
Après la cuisante défaite de la coalition gouvernementale aux élections législatives dimanche, des incertitudes persistent sur l'avenir politique du pays. C'est maintenant à la gauche radicale de tenter de former un gouvernement de coalition, la droite ayant échoué lundi. Antonis Samaras, dont le parti La Nouvelle Démocratie a obtenu le meilleur score mais sans majorité au Parlement, s'est heurté au refus des partis anti-austérité, grands gagnants de ce scrutin. La coalition de gauche radicale Syriza anti-austérité, propulsée dimanche second parti de Grèce, s'est vue confier par le chef de l'Etat la tâche de former un gouvernement.

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