mardi 4 octobre 2011
La présidentielle par élimination
Drôle d'ambiance. Alors que l'époque devrait être au dévoilement des candidatures, ce sont plutôt les retraits de candidats pressentis qui font l'événement. Après Besancenot qui a refusé - non sans logique - l a « personnalisation à outrance » mais a plombé le NPA, après Nicolas Hulot évincé sèchement lors de la primaire verte, après DSK, contraint à se retirer après son affaire new-yorkaise, c'est une autre figure médiatique qui s'efface avec Jean-Louis Borloo. Difficile, pour l'heure, de saisir les réelles motivations du président du Parti radical. Faut-il voir derrière le refus d'accroître l a « confusion » des pressions élyséennes trop fortes ou le constat lucide d'un manque d'engouement autour de sa possible candidature ? Les deux explications n'étant d'ailleurs pas incompatibles. Si cela relance les ambitions, au centre, de François Bayrou et d'Hervé Morin, cette annonce arrive surtout au bon moment pour un autre « non-encore candidat ». À défaut d'impulser une nouvelle dynamique, ce retrait de l'ancien ministre de l'Écologie dégage un peu le terrain à droite pour Nicolas Sarkozy. Un répit qui n'est peut-être que temporaire, mais qui arrive comme un bol d'air après une « séquence » catastrophique marquée par la perte du Sénat, l'implication de proches dans des affaires judiciaires, des questionnements insistants sur sa capacité à mener le combat à droite et la publication de sondages qui l'enfoncent un peu plus chaque jour
Coïncidence (ou pas), c'est au lendemain de l'abandon de l'emblématique ministre du Grenelle de l'Environnement que le gouvernement tente de reprendre la main sur le dossier épineux du gaz de schiste...
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