"Les décisions [du 26 octobre] sont pour le moment sur le papier, elles doivent être détaillées et appliquées. Cela exige un dur travail, une négociation difficile et délicate, tant à l'intérieur de la zone euro […] qu'avec le secteur privé", relève le ministre, dans un article-fleuve publié par le quotidien pro-gouvernemental Ta Nea.
"La stratégie globale" mise au point par la zone euro "doit être soutenue par une série de mesures et une forte persévérance politique pour ne pas connaître le même sort que d'autres décisions qui se sont révélées tardives et insuffisantes", insiste-t-il. "Je veux croire que cette fois, l'Europe en a conscience, et a la volonté nécessaire", ajoute-t-il.
Face à la montée de la grogne sociale dans le pays et au refus persistant de tout consensus de la part de l'opposition, notamment de droite, le ministre appelle surtout tous les Grecs et toutes les formations politiques à soutenir l'effort de rigueur que le pays s'est engagé à poursuivre en échange de l'accord européen. La mise en œuvre du plan de Bruxelles "n'est pas possible sans un front intérieur solide, sans que les Grecs soutiennent l'effort du pays", insiste-t-il.
LA RUSSIE PRÊTE À DÉBOURSER 10 MILLIARDS DE DOLLARS
Lors d'un sommet marathon la semaine dernière à Bruxelles, les dirigeants européens se sont mis d'accord sur une série de mesures qui, espèrent-ils, mettront un terme à la plus grave crise de l'histoire de la monnaie unique européenne.
Les dirigeants ont obtenu des banques qu'elles acceptent une importante décote sur les titres de dette grecque, une recapitalisation de leurs établissements et la démultiplication de la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière à 1 000 milliards d'euros pour empêcher la crise de s'étendre.
Selon le conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch, la Russie pourrait soutenir les pays de la zone euro pour un montant allant "jusqu'à 10 milliards de dollars" via le Fonds monétaire international.
Moscou a indiqué qu'aucun partenaire européen ne lui avait fait de demande pour une aide financière bilatérale. "Si nos partenaires européens s'adressent à nous, et nous ne l'excluons pas, nous examinerons le sérieux de leur requête", a-t-il souligné.
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