Globalement, ses propos sur la crise de l'euro et l'intérêt de soutenir la Grèce ont été largement jugés convaincants. Ainsi, c'est quand Sarkozy a évoqué le travail du couple franco-allemand qu'il a été jugé le plus convaincant (69 % contre 30 %). Autre bonne nouvelle pour l'Élysée : 60 % des sondés l'ont trouvé convaincant quand il a défendu la réforme des retraites. Un fort taux d'adhésion qui semble donner raison aux proches du président, qui assurent que les réformes sont bien perçues par les Français.
Mauvais score à l'évocation de sa candidature
C'est sur les «affaires», notamment les soupçons de financements illégaux de la campagne d'Édouard Balladur, que Nicolas Sarkozy a été jugé le moins convaincant (62 % ne l'ont pas trouvé convaincant). Même mauvais score quand le président a évoqué sa candidature à un second mandat : 52 % des sondés (contre 46 %) l'ont trouvé peu convaincant. «Le président a été bon pédagogue sur la crise, poursuit Bruno Jeanbart. Mais il est plus clivant quand il propose des solutions (réindustrialisation de la France, lutte contre les déficits, NDLR) ou quand il revient à la politique politicienne.»Ses électeurs de 2007 paraissent toutefois lui faire de nouveau confiance, après des périodes de doute : ils ont été 91 % à le trouver convaincant jeudi, contre 75 % lors de ses derniers vœux télévisés. Le président retrouve également les faveurs de certains électeurs de François Bayrou, qui l'ont trouvé convaincant à 56 %, alors qu'ils n'étaient que 24 % à penser la même chose fin février.
Même hausse chez les électeurs de Ségolène Royal, qui ont été 21 % à le trouver convaincant jeudi, contre 2 % il y a neuf mois. «Le président a réussi à prendre un peu de hauteur par rapport au jeu politique, grâce à la crise et au sommet européen, ce qui lui a réussi, résume Bruno Jeanbart. Mais ce n'est pas une garantie de rebond pour sa cote de popularité. Ni une garantie pour la campagne qui s'annonce…»
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