lundi 31 octobre 2011
Des parties pas si fines que cela
C'est une histoire qui gonfle et qui pourrait se durcir. L'épisode des « parties fines » (pas si fines que cela, au vu des conséquences
) en lien avec le Carlton de Lille est en train de glisser doucement du registre rocambolesque et graveleux à la possible affaire politico-financière ; et d'une information judiciaire pour proxénétisme à des accusations d'abus de biens sociaux plus élargies. La défense « offensive », ce week-end, du défenseur du cadre d'Eiffage maintenu en prison, Me Dupond- Moretti, en a donné un premier aperçu, lorsqu'il a lâché que son client avait raconté aux juges les pratiques de l'entreprise de BTP d'offrir, en prolongement au congrès des maires de France, une fin de soirée dans des bars à hôtesses aux élus désuvrés
Cette nouvelle saga en puissance ne manque pas non plus de personnages hauts en couleur, à l'image de « Dodo la Saumure », proxénète au surnom impayable. Et bien sûr Dominique Strauss-Kahn, abonné au registre des scandales à caractère sexuel depuis cet été. Que le nom de l'ancien directeur du FMI et ex-favori de gauche à la présidence de la République réapparaisse ainsi pourrait n'être qu'anecdotique. Mais alors qu'une dizaine de personnes sont déjà mises en examen - dont le chef de la sûreté départementale du Nord et un avocat de renom -, cette présence en renforce, quoi qu'il en soit, le côté délétère. Et cela apparaît d'une étrange banalité dans le climat de ces dernières semaines. Une affaire chasse l'autre, des récentes, « fadettes » du Monde au rétro-commissions de Karachi. Rien à voir entre elles, bien sûr, sinon cette impression, plus grave, de passer de « la saumure » au saumâtre.
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