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samedi 16 avril 2011

L'euro reste en baisse face au dollar après des indicateurs américains

L'euro restait en baisse face au dollar vendredi, pliant sous le poids de spéculations persistantes sur une restructuration prochaine de la dette grecque, le billet vert bénéficiant d'une accélération surprise de l'activité manufacturière autour de New York.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), l'euro valait 1,4442 dollar contre 1,4488 dollar jeudi à 21H00 GMT.
L'euro perdait aussi du terrain face à la devise nippone à 120,03 yens contre 120,97 yens jeudi.
Le dollar reculait face au yen à 83,11 yens contre 83,47 yens la veille.
La hausse de l'activité manufacturière s'est accélérée contre toute attente en avril dans la région de New York, pour atteindre son plus haut niveau en un an, selon des chiffres publiés vendredi.
En outre, le moral des ménages est remonté contre toute attente aux Etats-Unis, selon l'indice de confiance des consommateurs américains qui s'est établi à 69,6 pour avril.
Par ailleurs, les prix à la consommation ont continué d'augmenter aux Etats-Unis, où leur hausse a atteint 0,5% sur un mois en mars, comme en février, comme attendu
"L'inflation reste bénigne, mais la pression monte. Les inquiétudes des marchés, et de la Réserve fédérale américaine (Fed), sont lentement mais sûrement en train de passer de risques déflationnistes à inflationnistes", observait Teunis Brosens, économiste chez ING.
Mais la hausse des prix n'est pas suffisamment rapide pour entraîner un revirement de la Fed, qui semble toujours estimer que l'inflation est essentiellement à mettre sur le compte de l'envolée des prix de l'énergie.
En zone euro, l'inflation a accéléré plus que prévu en mars dans la zone euro, à 2,7% sur un an, selon une deuxième estimation diffusée vendredi.
Ces chiffres étaient de nature à alimenter les spéculations sur la poursuite du resserrement monétaire en zone euro, après la première hausse la semaine dernière du taux d'intérêt directeur de la Banque centrale européenne (BCE) afin de lutter contre l'inflation.
Mais ces attentes passaient au second plan vendredi, la monnaie unique restant plombée par des inquiétudes persistantes sur la capacité des pays fragiles de la zone euro à rétablir leurs finances publiques.
Malgré les démentis des dirigeants grecs et européens, le marché continuait notamment d'anticiper une restructuration de la dette de la Grèce, premier pays européen à avoir fait appel l'an dernier à une aide financière de ses partenaires européens et du Fonds monétaire international (FMI).
L'Irlande restait également au centre des inquiétudes du marché vendredi après l'abaissement de deux crans par l'agence de notation Moody's de la note de l'île, la reléguant au plus bas niveau possible pour les emprunteurs fiables, en raison de la dégradation des perspectives économiques du pays.
Le FMI et l'Union européenne ont pour leur part salué vendredi les "progrès" réalisés par l'Irlande pour surmonter la crise économique, ainsi que l'application par le gouvernement des mesures promises dans le cadre du plan d'aide international conclu cet automne.
Vers 16H00 GMT, la livre britannique progressait face à la monnaie unique européenne à 88,47 pence pour un euro, mais baissait face au billet vert à 1,6322 dollar.
La monnaie helvétique progressait face à la devise européenne à 1,2902 franc suisse pour un euro, mais reculait face au billet vert à 0,8934 franc suisse pour un dollar.
L'once d'or a fini à 1.476,75 dollars au fixing du soir contre 1.465,75 dollars jeudi. L'once de métal jaune est montée vendredi jusqu'à 1.486,07 dollars, un nouveau sommet inédit.
Le yuan chinois a terminé à 6,5317 yuans pour un dollar contre 6,5313 yuans la veille.
Cours de vendredi Cours de jeudi

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