Ca sonne à l'oreille comme une chanson de Carla Bruni... Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche (PG), a déclaré dimanche qu'il était «le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas», se campant une fois de plus, devant ses partisans réunis en congrès au parc des expositions du Mans (Sarthe) en aiguillon de la vie politique.
S'en prenant à la politique de Nicolas Sarkozy et aux soupçons de rétrocommissions dans l'affaire Karachi qui «empuantissent l'atmosphère», il a par ailleurs plaidé pour «le partage» en «prenant tout ce qui dépasse au dessus d'une certaine somme» pour la nationalisation de «l'eau et l'énergie». «Je suis le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas», a-t-il lancé.
Puis revenant sur le «populisme» -début novembre, le secrétaire général du PCF Pierre Laurent avait mis en garde Mélenchon contre une campagne aux accents populistes en vue de la présidentielle- qu'il avait assumé il y a quelques semaines, il a assuré «regarder cette injure avec gratitude», clamant: «je ne suis pas avec le peuple, je suis du peuple !».
1 commentaires:
"Une fable que conte un idiot, une histoire pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien" (Macbeth)
Melenchon freine, tu vas couler une bielle.
Enregistrer un commentaire