TOUT EST DIT

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vendredi 21 mai 2010

Strauss-Kahn refuse tout "dogme" sur la retraite à 60 ans

Dominique Strauss-Kahn a réfuté sur France 2, jeudi 20 mai tout "dogme" sur l'âge de départ à la retraite, estimant que si on "vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans". "Il y a plusieurs façons de faire les choses : une manière qui est assez évidente dans beaucoup de pays c'est de dire si on vieillit plus longtemps, il faut qu'on travaille plus longtemps", a affirmé le directeur général du FMI, dont l'interview enregistrée la veille à Washington a été diffusée jeudi lors de l'émission "A vous de juger" sur France 2.
"L'âge de départ à la retraite est très différent selon les individus et les professions", a insisté M. Strauss-Kahn. L'ancien ministre socialiste affirme qu'il s'est toujours battu pour la prise en compte de "la pénibilité". "Selon que vous faites des carrières différentes, vous commencez plus ou moins jeune d'ailleurs (...), et selon que vous faites un métier plus ou moins pénible, la justice c'est qu'à l'arrivée vous puissiez prendre votre retraite plus ou moins tôt." Comme il était interrogé sur un "dogme" de départ à la retraite à 60 ans, position que défend notamment le PS, il a répondu: "Je ne pense pas qu'il faille y avoir de dogme. Le monde change très vite et on vit dans la mondialisation, qui a des avantages, des inconvénients, mais c'est la réalité, il faut tenir compte de cela."

UNE "MISSION À REMPLIR" À LA TÊTE DU FMI

Interrogé sur ses ambitions présidentielles, il a répété qu'il avait une "mission à remplir" et ne demandait "qu'une chose", qu'on le "laisse travailler" à la tête de son institution. Pour lui, "le rôle que le FMI a joué depuis le début de la crise des subprimes est reconnu par tout le monde". "La politique, si ça a quelque chose de noble, c'est justement d'être capable de se dire 'ce qui est important, ce n'est pas mon avenir politique à moi ou l'avenir politique de mon parti – l'avenir le dira –, ce qui compte, c'est de faire ce dont le pays a besoin", a-t-il glissé.

"Je suis intéressé par la France comme un Français peut être intéressé par la France", a-t-il répondu. Relevant cependant "des sondages, des articles, des choses", il concède que c'est "très agréable que vos compatriotes vous apprécient", mais "ce n'est pas mon sujet, pas ma préoccupation. Ce que je veux, c'est qu'on me laisse travailler".

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