TOUT EST DIT

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vendredi 21 mai 2010

Options sociétales

Assainir les comptes publics suscite une grande peur que les palabres des techniciens et des experts n’apaisent pas. Les règles impératives qui doivent s’appliquer aux finances publiques conduisent à un choix de société pouvant se révéler le cœur du débat de la prochaine présidentielle.
La magie onéreuse du tout social est un mirage dangereux. À moins que les Français choisissent une politique de survie s’appuyant sur le triptyque, taxation, imposition, confiscation qui, à terme, dissuadera les plus courageux de travailler où les encouragera à exprimer leurs talents ailleurs. Peut-on imaginer une société de l’assommoir fiscal qui dicte les règles du bien-être en congestionnant l’espérance sous le marteau-pilon du prélèvement ? Mais peut-on concevoir une société créatrice de valeur ajoutée, utilisant l’intelligence économique pour stimuler la croissance qui ne répartisse pas équitablement les exigences de solidarité inscrites dans notre pacte républicain ?
Les plus aisés n’ont pas à être dispensés d’un effort plus appuyé pour concourir à la correction des dérives qui plombent la règle d’équilibre structurelle des finances publiques, toujours virtuelle en France. Les entreprises qui réussissent mieux n’ont pas à être essorées pour combler les trous dont elles n’ont pas la paternité.
Il y a entre la démagogie, la poudre aux yeux qui sont d’excellents ingrédients du déclin et l’effort justement partagé, exigeant, prompt à une société du rétablissement, deux contrats sociaux. Aux Français de choisir.

Hervé CHABAUD

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