Assainir les comptes publics suscite une grande peur que les palabres des techniciens et des experts n’apaisent pas. Les règles impératives qui doivent s’appliquer aux finances publiques conduisent à un choix de société pouvant se révéler le cœur du débat de la prochaine présidentielle.
La magie onéreuse du tout social est un mirage dangereux. À moins que les Français choisissent une politique de survie s’appuyant sur le triptyque, taxation, imposition, confiscation qui, à terme, dissuadera les plus courageux de travailler où les encouragera à exprimer leurs talents ailleurs. Peut-on imaginer une société de l’assommoir fiscal qui dicte les règles du bien-être en congestionnant l’espérance sous le marteau-pilon du prélèvement ? Mais peut-on concevoir une société créatrice de valeur ajoutée, utilisant l’intelligence économique pour stimuler la croissance qui ne répartisse pas équitablement les exigences de solidarité inscrites dans notre pacte républicain ?
Les plus aisés n’ont pas à être dispensés d’un effort plus appuyé pour concourir à la correction des dérives qui plombent la règle d’équilibre structurelle des finances publiques, toujours virtuelle en France. Les entreprises qui réussissent mieux n’ont pas à être essorées pour combler les trous dont elles n’ont pas la paternité.
Il y a entre la démagogie, la poudre aux yeux qui sont d’excellents ingrédients du déclin et l’effort justement partagé, exigeant, prompt à une société du rétablissement, deux contrats sociaux. Aux Français de choisir.
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