La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a estimé, dimanche 23 mai, dans un entretien au Parisien la volonté du président de la République d'inscrire dans la Constitution une disposition pour limiter les déficits publics était "surréaliste".
"Nicolas Sarkozy est le roi des déficits : depuis 1945, jamais le pays n'a été aussi endetté ! S'il avait écouté nos propositions sur le plan de relance, nous n'en serions pas là.", tance Martine Aubry, pour qui "au lieu de résoudre les problèmes de pouvoir d'achat des Français, de leur redonner confiance en l'avenir, [le président] trouve une fois encore un dérivatif de communication."
Même son de cloche chez Benoît Hamon, invité du Grand rendez-vous Europe 1 / Le Parisien. Comme on lui demandait s'il voterait cette révision constitutionnelle, il a répondu: "je n'y suis pas favorable, nous allons en débattre mais je ne vois pas le PS prendre une décision comme celle-ci".
Il a souligné qu'il y avait le "pacte de stabilité et de croissance" auquel les Etats membres avaient souscrit. Aussi pour lui "cette trajectoire vers l'équilibre" dans la Constitution proposée par le chef de l'Etat, "c'est se défausser de ses responsabilités". M. Hamon a fait valoir que limiter les déficits n'était "pas une question de droit" mais "une affaire de politique économique".
Dans une réaction aux propos de Benoît Hamon, le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, a estimé qu'"une fois de plus", le PS "a clairement affirmé son incapacité à accepter une saine gestion des finances publiques et prôné un laxisme coupable dans la droite ligne de ce qu'il a toujours mis en oeuvre lorsqu'il était au pouvoir".
Samedi, dans un entretien au Monde, le président du MoDem, François Bayrou, a estimé qu'il fallait consulter les Français par référendum sur la réduction des déficits.
QUANT À BAYROU...EXISTE-T-IL ENCORE DANS LA PAYSAGE POLITIQUE FRANÇAIS ? J'EN DOUTE.
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