TOUT EST DIT

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mardi 15 décembre 2009

L'élection de Traian Basescu à la présidence roumaine définitivement validée

Après un recomptage partiel des bulletins, le Conseil constitutionnel a validé lundi 14 décembre le résultat du second tour de l'élection présidentielle roumaine, remportée par le président sortant Traian Basescu. Basescu l'a emporté le 6 décembre avec 50,3 % des voix, soit 70 000 bulletins d'avance sur le social-démocrate Mircea Geoana, qui avait contesté le résultat en dénonçant des fraudes. La commission électorale avait recompté pendant le week-end 138 000 bulletins suspects du second tour mais cela n'a pas modifié l'issue du vote.
"J'accepte la décision de la Cour (...) et je souhaite bonne chance à Traian Basescu", a déclaré le candidat malheureux aux journalistes. Mais "le soupçon de la fraude lors de cette élection continuera à peser sur la Roumanie et sur notre démocratie".

LES MARCHÉS FINANCIERS INQUIETS

La Roumanie est dirigée par un gouvernement chargé de gérer les affaires courantes depuis le vote d'une motion de censure en octobre qui a fait tomber le cabinet de centre droit lié à Basescu. Les libéraux-démocrates de Basescu ont invité les libéraux de Crin Antonescu, candidat arrivé en troisième place du premier tour, à ouvrir des négociations en vue de former un gouvernement de coalition. Les partisans de ce dernier ont fait savoir lundi qu'ils ouvriraient des discussions avec tous les partis mais qu'ils n'accepteraient de participer à une coalition que si le poste de premier ministre leur revenait ou bien était attribué à une personnalité indépendante.

La perspective d'un nouveau mandat de cinq ans pour Basescu inquiète les marchés financiers, les analystes craignant que son style peu enclin aux compromis ne conduise à de nouveaux blocages, notamment sur la réforme des services publics. Elu pour cinq ans, le nouveau président devra rapidement nommer un premier ministre en remplacement d'Emil Boc afin de former un gouvernement stable et de relancer des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un prêt de 20 milliards d'euros. Le FMI a en effet gelé en novembre le versement d'une première tranche d'aide de 1,5 milliard d'euros après la chute du cabinet minoritaire.

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